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Covid 19 Ce que révèlent les chiffres officiels Pierre Chaillot nouveau

Les apprentis sorciers, Alexandra Henrion Caude nouveau
Big pharma démasqué ! (X. Bazin)
Le Great Reset (E. Verhaeghe)
un éditorial honnête
Covid 19 : une autre vision de l'épidémie (L. Toubiana)   
Lettre à un jeune antivax
Lettre ouverte aux vaccinolâtres
Epidémies vrais dangers et fausses alertes (Pr. D.Raoult)
Le jour d'après (Ph. de Villiers)
Y-a-t-il une erreur qu'ils n'ont pas commise ? (Pr. C.Perronne)

 

Cette page traite pour l’instant du COVID 19. Elle pourrait aussi bien parler du rhume saisonnier ou de la grippe d’hiver puisqu’en fin de compte c’est de cela qu’il s’agit. Les centaines de milliers de morts annoncés sont restés vivants. Les hôpitaux n’ont pas été plus débordés que les autres années.
Selon les chiffres officiels de l’organisme très officiel de l’ATIH (Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation) "les patients COVID représentent 2% de l’ensemble des patients hospitalisés au cours de l’année 2020, tous champs hospitaliers confondus". 2020 fut l’année la plus « terrible » de la pandémie. Bien sûr cette maladie existe et les personnes qui ont passé quatre-vingts ans peuvent en mourir, comme elles peuvent mourir d’une mauvaise grippe ! Beaucoup de personnes jeunes autour de moi ont attrapé le variant omicron bien qu’elles fussent vaccinées à …trois reprises.
Voici en attendant quelques petits conseils pour éviter de vous retrouver fiévreux et pas dans votre assiette : Nettoyage du nez (Jala neti) au sel le matin. Vitamine D en spray 2000UI par spray (un spray par jour) Vitamine C liposomale 1gr/jour. Zinc 15 mg/jour. Huile essentielle ravinstsara (facultatif) sur la peau au niveau des avant-bras 3 gouttes sur chaque poignet. Je ne donne pas de liens sur la réinformation possible : ils sont trop nombreux ! Bonne lecture.


COVID 19
« Ce que révèlent les chiffres officiels » par Pierre Chaillot éd. L’Artilleur


Un de plus ! pourrions-nous dire à propos du livre de Pierre Chaillot « Covid 19 » qui porte en sous titres « Ce que révèlent les chiffres officiels. »
Un de plus oui, mais un qu’il ne fallait surtout pas rater !
Je m’attendais à un doublon avec le livre de Laurent Toubiana -dont la fiche figure en dessous- et qui a postfacé l’ouvrage. Je m’attendais aussi à une avalanche de chiffres que j’aurais oubliés dès la dernière page fermée. Je craignais également de m’ennuyer fermement à lire des graphiques à barre, des courbes, des « camemberts » et autres joyeusetés de statisticien, car Pierre Chaillot est un statisticien. Mais pas que, c’est aussi un excellent pédagogue : sur les 159 figures, facilement lisibles, qui égrènent les presque 500 pages de l’ouvrage, pas une seule est inutile ou superflue. Car Pierre Chaillot sait faire parler les chiffres, il les apprivoise pour nous, nous les rend familiers. Ses commentaires éclairés et toujours simples sur les tableaux qu’il fournit transforment les figures ésotériques en langage vernaculaire accessible au commun des mortels.  


« Dans les statistiques, une personne qui se casse le col du fémur et qui fait un test positif en entrant à l’hôpital est déclarée « Covid-19 » » p129

Dès le premier chapitre l’auteur nous familiarise avec le concept « d’année moisson », en statistique démographique le terme est employé régulièrement :

« Nous avons vu précédemment que tous les deux à trois ans, le nombre de décès augmente brutalement, notamment lors d’une forte hausse de décès l’hiver. Cet événement est appelé « moisson. » » p77

L’auteur ne se donne pas en « sachant » comme tant de prétentieux imbéciles qui hantent les plateaux télé, mais il nous fait partager son savoir. Depuis la publication des chiffres officiels de l’ATIH (Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation) "les patients COVID représentent 2% de l’ensemble des patients hospitalisés au cours de l’année 2020, tous champs hospitaliers confondus" à partir de là, n’importe quel lecteur un peu intelligent, sans être statisticien se rend compte que la farce ne peut plus fonctionner. Ce qui n’a pas empêché les dirigeants d’en rajouter des couches et des couches. Pierre Chaillot, en plus des chiffres officiels de l’ATIH, cite de nombreuses autres sources, toutes officielles. Il n’essaie pas de convaincre, il nous donne juste des éléments de réflexion :

« Je précise dans toutes mes vidéos et tous mes articles que corrélation n’est pas causalité. Il n’existe pas de preuve par la statistique. » p437

Peut-être n’y-a-t-il pas de preuves par la statistique mais il faut parfois se rendre à l’évidence de la réalité des chiffres et au simple bon sens :

« Le million de tests en une seule journée est franchi le 13 août 2021, alors que nous sommes alors en plein été et qu’aucune épidémie d’infection respiratoire n’a jamais eu lieu en France l’été. » p127

Qui a remarqué cela et qui se souvient de la période d’absurdité incohérente que nous avons vécue ? La simple réflexion s’était évanouie face à la peur :

« La première est la chute des ventes d’antibiotiques, de 40 % et 47 % en avril et mai 2020. Conséquence directe de la consigne mortifère du pouvoir politique et des agences sanitaires ayant désarmé les généralistes. » p18

Pour qui s’en souvient, le gouvernement avait interdit aux généralistes de soigner la Covid et diffusait sa propagande en répétant en boucle à la radio et sur les médias « Si vous vous sentez mal, restez chez vous et prenez du doliprane, si les symptômes persistent allez aux urgences. » Les gens faisaient la queue devant les pharmacies pour acheter du doliprane. Il est bien écrit sur les boites de doliprane que le surdosage peut être mortel pour le foie :

 « Doit-on alors faire semblant de s’étonner de l’apparition récente de nombreux problèmes touchant le foie des enfants ? Les « scientifiques » cherchent désormais le « nouveau virus hépatique » qui sévit. Gageons qu’une fois de plus, on accusera le vilain virus et pas le traitement. » p234

On retrouve au fil des pages des personnages connus, qui ont joué un rôle important dans la « crise » sanitaire et la tarification du « rentable » à l’hôpital :

« La tarification à l’activité a été mise en place en France dans le cadre du plan Hôpital 2007, porté notamment par un certain Jean Castex, directeur de l’hospitalisation et de l’organisation des soins au ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale. » p136

Le personnage est aujourd’hui à la RATP. Il y a, semble-t-il, des gens vraiment doués pour des tas de choses chez nos « élites » !

Les dénominations et les codages des maladies peuvent changer aussi bien dans la CIM que dans les hôpitaux, ce qui bien sûr change les statistiques :

« Le codage « par défaut » grippe peut désormais laisser sa place aux IRA (Infection Respiratoire Aigüe). On constate d’ailleurs sur le site de Sentinelles, la disparition des statistiques de grippe lorsque que commencent à être comptabilisées celles du Covid-19 en 2020.
Au demeurant, la majoration de 30 € pour toutes les consultations de Covid-19 est fortement incitative. À 55 € la consultation plutôt que 25 € il n’est pas étonnant d’observer une disparition de la grippe au profit de la Covid-19 chez les généralistes. S’il avait été plus rentable de coder « grippe », les statistiques auraient été bien différentes. » p146/147

« Ces codifications d’urgence ont permis aux Hôpitaux d’obtenir une facturation bien plus intéressante que celle des classiques grippes. […] cela permet à la fonction groupage de le considérer dans le GHM 04 M07 Infections et inflammations respiratoires dont le séjour en niveau 1 est tariféà 2 208 € la journée plutôt que dans le banal groupe grippe doté de 1007 € » p150/151


Là, Pierre Chaillot nous susurre un début de réponse sur le fait et la manière dont cette terrible machine à manipuler a aussi bien marché : l’argent. Non seulement l’argent qu’ont touché les généralistes et les hôpitaux, mais également les soignants :

« Le coût supplémentaire, non provisionné, de la « crise sanitaire » pour la sécurité sociale est de 10,5 Mds€. Les campagnes de tests et de vaccination auront coûté plus de 13 Mds€ en 2021. Les laboratoires pharmaceutiques sont évidemment les premiers gagnants de cette manne, mais ils sont loin d’être les seuls. Les soignants participant à ces campagnes gagnaient plus de 400 € par demi-journée dans les centres de vaccination et entre 100 et 300 € la demi-journée en centre de dépistage.

Beaucoup de soignants ont ainsi significativement arrondi leurs revenus en participant aux 100 millions d’injections et/ou 260 millions de tests réalisés en France en 2020 et 2021. Comme nous l’avons vu au chapitre 4, la majoration de tous les actes de médecine générale et hospitaliers portant la mention « Covid-19 » a largement favorisé les comptages et l’acceptation de la situation. […] Le coût du contrôle du passe sanitaire dans les hôpitaux, qui a nécessité d’embaucher des agents de sécurité, a officiellement été évalué à 60 M€ par mois ! Tout cela conseillé par McKinsey, mandaté par le ministère de la Santé pour l’accompagner dans sa stratégie vaccinale, pour une facture de 2 M€ par mois. » p443/444

Il y a eu tellement de bénéficiaires dans le lot que l’auteur oublie les pharmacies qui testaient et vaccinaient ! Le salaire journalier d’un médecin dans un vaccinodrome pouvait atteindre les 900 €. Les infirmiers et aides-soignants eurent aussi leur part de gâteau avec des journées Covid surpayées. Ce n’est pas condamnable, beaucoup sont allés se faire vacciner à contre-cœur avec la « boule au ventre » : il n’y avait pas d’autre choix, sinon subir le calvaire des « suspendus. »
L’application StopCovid que l’État a mise en place et qui n’a servi à rien, n’a elle, coûtée que la bagatelle de 300 000 € par mois de frais de fonctionnement. L’État a également dépensé par mois 15 Mds€ pour l’aide aux entreprises :

« La masse d’argent investi a été tellement importante que depuis le printemps 2020, le nombre de défaillances d’entreprises a chuté au lieu d’augmenter. En temps normal, entre 10 000 et 15 000 entreprises cessent leur activité chaque trimestre en France […] Depuis avril 2020, il n’y en a plus que 7000 chaque trimestre. » p445/446

Longtemps j’ai cherché des explications rationnelles à la situation que nous vivons depuis trois ans. Entre étonnement, stupéfaction, colère et renoncement, bien que sachant que, comme toujours, les causes sont multiples, je me perdais en vain. Pierre Chaillot ne donne pas un début de réponse, mais indique où il faut chercher une des causes de cette « crise sanitaire ». La raison est tellement simple, à portée de mains : l’argent. Non seulement cette « plandémie » était prévue et calculée mais elle a coûté un « pognon de dingue ! »
Ce « pognon de digue » a été jeté par les fenêtres en suivant aveuglément les modèles mathématiques de prévisionnistes qui se sont toujours trompés :

« Neil Ferguson avait promis pour la première vague 2,2 millions de morts aux États-Unis, 510 000 morts en Grande-Bretagne et à peu près autant pour la France. » p179

Les dirigeants peuvent se tromper une fois, « Errare humanum est, perseverare diabolicum » on serait bien tenté de voir effectivement là l’œuvre du diable, quand le même Neil Ferguson avait déclenché en 2001 l’abattage de 11 millions de têtes de bétail. L’abattage de ces millions de bêtes était basé sur un « modèle. »

« En 2002, il a prophétisé que la maladie de la vache folle tuerait 150 000 personnes. En Grande-Bretagne, 177 personnes ont été déclarées tuées par cette infection. En 2005 il a prédit que 150 millions de personnes allaient mourir de la grippe aviaire. Seules 282 personnes ont été déclarées mortes de cette maladie dans le monde. En 2009 il a prévu que 65 000 britanniques mourraient de la grippe porcine. Seuls 457 morts ont été comptabilisés. » p179/180

Malgré toutes ces erreurs monumentales, c’est sur les modèles mathématiques de ce brillant charlatan que se décident les politiques de santé ! Malgré toutes ces erreurs du passé les gouvernants se baseront encore sur les « calculs » de Ferguson pour la grippe H1N1 en 2010 ! Et vers qui se tournent les gouvernements pour la Covid-19 ? Vers Niel Ferguson et ses modèles mathématiques !
C’est également sur des « modèles » mathématiques que des idiots utiles prévoient une augmentation colossale des températures, prochaines restrictions à venir des populations.

Le chapitre six de l’ouvrage est tout simplement effrayant et incroyable. Il y a une difficulté humaine à croire ce que l’auteur développe, mais là aussi les preuves sont là. Ce chapitre contient un extrait de la séance de l’Assemblée nationale en date du 7 juin 2020. La conclusion de ce débat par M. Éric Ciotti, rapporteur, est sans appel :

« C’est un protocole de fin de vie. » M. Olivier Youinou a confirmé : « C’est ce qui a été appelé le « protocole palliatif Covid. » p240

Le syndicaliste auditionné parle là du décret Rivotril -décret N°2020-293 du 23 mars 2020.
Le même syndicaliste, un peu plus en amont disait dans cette session :

« On a mis en place à l’Assistance publique des groupes d’intervention rapide (GIR). Vous imaginez, rien que sur le plan lexical, ce que cela peut vouloir dire – on n’est pas tellement dans le champ hospitalier. Les équipes hospitalières intervenaient dans les Ehpad pour mettre en place un protocole préétabli, faisant notamment appel au Rivotril, pour des personnes âgées présentant une dépression respiratoire. » p240

Les contre-indications du Rivotril sont notamment : insuffisance respiratoire grave.
L’auteur précise que la vente de Rivotril -comme celle du valium- a augmenté de 59 % au mois de mars et de 227 % en avril, relativement à la moyenne 2017-2019. Les Groupes d’Intervention Rapide mis en place par l’APHP ont œuvré en Île-de-France où une augmentation spectaculaire des « décès Covid » a eu lieu. On peut également mettre d’autres noms sur ces Commandos d’intervention rapide…
Mais même si des « soignants » ont aidé quelques vieillards à casser leur pipe, cela n’a pas suffi à faire exploser le nombre de décès dû au Covid :

« En 2018, 81 700 personnes prises en charge pour maladie respiratoire chronique sont décédées, 84 600 en 2019. En 2 ans cela représente plus de 165 000 décès, soit plus que ceux estampillés « Covid-19 » en 2 ans et demi. Des morts sans télé, sans décret, sans comptage du DGS, qui s’en soucie ? » p143/144

Les morts estampillés Covid sont-ils réellement des morts du Covid ?

« Sur mars-avril 2020, en France, le surplus de mortalité par rapport à la moyenne est de 5 200 décès. Ce nombre est très proche de l’estimation de 4 800 personnes victimes d’AVC ou de crise cardiaque non soignées. Nous avons un indice fort sur la cause réelle de décès d’une grande partie des personnes mortes pendant le confinement : l’abandon de soins. » p229

Pierre Chaillot n’oublie pas le vaccin et les effets secondaires de ce dernier, mais là les chiffres sont plutôt rares et pour cause :
« Il est cependant notoire que cette attente passive fonctionne mal et que les remontées sont bien plus rares que les cas d’effets indésirables, c’est ce que l’on appelle la sous-notification.

Les études sur le sujet estiment que seulement entre 1 % et 10 % des événements indésirables sont rapportés, donc qu’entre 90 % et 99 % ne le sont jamais. » p327

Pas besoin de statistiques pour confirmer ce que le quotidien des vaccinés de notre entourage nous permet d’observer. Les cas non signalés d’effets secondaires sont légion ; les médecins vaccinateurs, les hôpitaux ayant pratiqué les injections renvoient le patient chez lui avec des paroles rassurantes : « Ça n’a rien à voir ! » « Ça va passer, » « Ç’est normal. »
Signalons au passage que l’auteur reverse tous les droits de publication de cet ouvrage à la Fondation « Où est mon cycle. »

Vers la fin de son étude, Pierre Chaillot se livre à une analyse détaillée et approfondie de la Grippe H1N1, en prenant comme support un rapport d’enquête publié par le Sénat en 2010. Il met ce rapport en corrélation avec la « crise sanitaire » du Covid. Ce chapitre est écrit avec la collaboration d’une historienne :

« Nous y retrouvons le critique des modèles mathématiques utilisés, farfelus et alarmistes, les conflits d’intérêts entre les scientifiques des plateaux de télévision, l’OMS et les laboratoires pharmaceutiques, le tout ayant abouti à une campagne vaccinale aussi chère qu’inefficace. » p391

C’est sans surprise que nous apprenons ou réapprenons qui a intérêt à élaborer des « plandémies » mondiales :

« On note que dix ans plus tard, les plus gros donateurs privés de l’OMS sont la Fondation Bill & Melinda Gates pour 455 M$ et l’Alliance du Vaccin Gavi (détenu majoritairement aussi par le couple Gates) pour 389 M$. Ainsi la plus grosse influence sur l’OMS vient d’une seule personne, un milliardaire connu pour être un promoteur de toutes les vaccinations possibles et imaginables, et investissant massivement à cette fin, Bill Gates. » p399

Si les conflits d’intérêts sont monnaie courante en France, P. Chaillot rappelle que Victor Fabius, directeur associé chez McKinsey est le fils de laurent Fabius, président du Conseil Constitutionnel. Pour son lectorat cela était je pense inutile, mais il est toujours bon de rappeler à quel point le conflit d’intérêt est omniprésent dans tout l’appareil d’état, car peu de gens doivent savoir que :

« Marguerite Cazeneuve, ancienne Junior Associate de McKinsey & Company France, actuellement Directrice déléguée de l’Assurance maladie, est l’épouse de Aurélien Rousseau, membre du Conseil d’État, directeur de la Monnaie de Paris et directeur de l’ARS Île-de-France ; elle est aussi la fille de Béatrice Cazeneuve du comité de direction d’Eli Lilly (qui vend une molécule contre le SARS-COV-2) » p414

Bien que le sujet traité soit des plus sérieux, l’auteur parvient sur la fin à y mettre un peu d’humour :

« Au passage, j’apprends que l’égérie des complotistes et des désinformateurs c’est moi. Désolé pour tous ceux qui étaient dans la course pour ce titre en 2021, la place est prise. » p432

Que conclure de ce livre qui, dans une vraie démocratie aurait dû ébranler l’État tout entier, faire tomber le gouvernement et changer toute la structure et l’infrastructure de soins en France ? 
La conclusion qui s’impose à nous est qu’il y a eu une manipulation phénoménale des populations pour leur faire croire à une épidémie mortelle se déroulant sous leurs yeux. Il n’y a pas eu d’épidémie. Les 400 000 morts annoncés à la télé par le Président Macron le 28 octobre 2020 sont restés vivants et ne doivent leur salut ni aux vaccins ni au confinement. Quelques personnes âgées sont mortes d’infection respiratoire suite à une grippe saisonnière que l’on a appelé Covid 19. Des petits malins ont bâti des fortunes nouvelles grâce à cela, d’autres ont multiplié la leur. Si vous ne deviez lire qu’un seul ouvrage sur la crise sanitaire du Corona Circus, c’est celui-là.
04/062023
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Les apprentis sorciers

Tout ce que le monde compte de « scientifiques » tire la sonnette d’alarme, non pas sur les risques que font courir les vaccins anti-Covid, mais sur l’ouvrage d’Alexandra Henrion Caude, « Les apprentis sorciers », éditions Albin Michel - Versilio. L’ouvrage porte en sous-titre « Tout ce que l’on vous cache sur l’ARN messager. » Les médias ne sont pas en reste pour relayer les « savants » et tirer à boulets rouges sur la célèbre « complotiste ». Sur la quatrième de couverture l’auteur se présente :

« Je ne suis pas complotiste mais généticienne, l’une des plus renommées d’après certains. »

Effectivement lorsque l’on découvre son parcours et ses titres on s’aperçoit très vite que ce n’est pas une laborantine d’analyse médicale qui se la pète « blouse blanche », mais une sommité de la génétique qui lance ce qu’il est peut-être trop tard pour appeler un cri d’alerte. Peu importe les titres, quand le pouvoir politique et le pouvoir médical décident de la peau d’un chercheur, fût-il Prix Nobel. Cela s’est vu, particulièrement depuis le phénomène Covid-19, on ne compte plus les célébrités du monde scientifique que la démocrature a détruites ou tenté de détruire.

Tous les chiffres donnés par l’auteur sont référencés et les sites web indiqués en fin d’ouvrage. Comme il y a peu ou pas du tout de publication officielle française sur le sujet et que les informations sont données aux compte-gouttes quand elles ne sont pas carrément bloquées, beaucoup des données de l’ouvrage sont de sources américaines. Si les USA sont souvent une surprenante démocratie, quelques contre-pouvoirs existent encore outre atlantique.  Pfizer a été obligé par un juge américain de rendre public ce que la firme ne comptait livrer au public que dans … 75 ans ! Les dirigeants des pays « démocrates » ont accepté cette clause inique. Nous n’allons pas rappeler ici les aberrations et la filouterie de la Commission Européenne, le secret des contrats de plusieurs milliards d’euros négociés sans aucun contrôle.  

« On a compris que le ton était tout autre dès que l’on a eu accès à ces documents de Pfizer que nous ne devions pas lire avant 75 ans (et 4 mois). Nous y apprenons qu’en trois mois d’essais cliniques, environ 14 morts par jours ont été enregistrés par Pfizer, avec exactement 1 223 décès et 158 893 effets indésirables enregistrés entre le 1er décembre 2020 et le 28 février 2021. » p17


Et les morts post-vaccins sont déjà nombreux :

« En prenant les dix dernières années dans la base de données du VAERS, on note 4 800 % de décès en plus, suite au vaccin anti-Covid. En prenant VigiAccess, il a suffi d’une seule année de vaccin anti-Covid pour atteindre dix fois plus d’effets indésirables que tous les effets secondaires obtenus contre la grippe en cinquante ans. » p18

L’ouvrage de la généticienne n’est pas qu’un livre de dénonciations des méfaits du vaccin anti-Covid, même si l’information dont l’État et la presse nous privent volontairement, nous est ici restituée en partie. L’ouvrage est avant tout un livre de vulgarisation et l’auteur ne s’y prend pas trop mal pour un sujet très difficile et en réalité très peu vulgarisable. Ce qu’est l’ARN messager est suffisamment bien expliqué en langage vernaculaire pour que le commun des mortels puisse s’y retrouver et comprendre un minimum du rôle de ce « cousin » de l’ADN. L’auteur nous communique les réponses que la science connait aujourd’hui :

« Et le trajet du vaccin à ARNm, quel est-il ?
Autre info qu’on nous a répétée en boucle : injecté dans le muscle, il y reste. C’est faux. » p97


Malgré tous ses efforts de vulgarisation, la généticienne est parfois obligée de passer outre quelques explications ; on peut difficilement résumer en quelques lignes des années de recherches :

« En 2020, le Covid arrive. On fait une toute nouvelle étude. Cette fois, on remplace systématiquement tous les U par des psi. En clair, on crée un code génétique totalement inédit. Un code qu’on n’a rencontré nulle part, ni chez un être humain, ni chez un animal, ni dans un végétal ou un microbe. Et on l’injecte à l’échelle du monde entier. Quelle est la durée de vie de ce nouvel ARN messager ? On ne sait pas. » p96

Peut-être vaut-il mieux pour le lecteur vacciné ne pas trop en savoir sur la question. Il suffira aux injectés de savoir que :

« Comme vous le savez, les virus mutent tout le temps. En juillet 2020, on avait déjà recensé plus de 15 000 variants du SARS-CoV 2. » p88

Les vaccinés devineront à partir de là le peu d’utilité de leurs injections. Non seulement Alexandra Henrion Caude réussit en quelques 150 pages à aborder presque tous les sujets du Covid-19, mais elle ne se prive pas, en inter-ligne d’aborder la question éthique des médecins, question éthique que nous verrons ici comme un inter-dit, elle renvoie chacun à sa propre conscience, notamment sur l’utilisation du Rivotril dans les EPHAD. Non seulement la population fut obligée de se soumettre au diktat médical du « Conseil de défense », conseil aux conflits d’intérêts avérés. Mais l’intuition que beaucoup avaient depuis le début de cette affaire, à savoir, que le sadisme médical a occupé une place très importante et ce, même dans le dépistage :

« La troisième raison tient en un mot : salive.
Dans notre salive nous avons notre ARN mais aussi celui des microbes. Sachant cela, vous comprenez que l’on peut poser de très nombreux diagnostics par la salive, et ce sur n’importe quelle partie du corps. […] Pourtant pour détecter le Covid, on a préféré aux tests salivaires le fait de nous enfoncer un coton-tige profondément dans le nez jusqu’au pharynx, ce qui n’était pas la meilleure idée. » p42

Il est évident que l’autoritarisme qu’a déployé le corps médical, toujours aussi ignorant et arrogant que les Diafoirus de Molière, n’a pas fait montre de retenue de son sadisme vis-à-vis des résistants au vaccin.
L’auteur n’a pas besoin d’utiliser des arguments scientifiques à tout bout de champ, parfois le simple bon sens suffit :

« Et pendant qu’on y est, on ne cracherait pas non plus sur une explication de la Croix-Rouge américaine. Parce que figurez-vous que cette institution, chargée parmi d’autres de la transfusion du sang aux États-Unis, annonce le 19 avril 2021 dans un tweet qu’elle n’utilise que le sang de non- vaccinés. Étrange, non ? » p114

Bien sûr, les « complotistes », c’est-à-dire les gens qui ne se sont pas contentés de la bouillie prémâchée que leur ont servie les médias mainstream, ceux qui ont eu la lucidité de ne pas se faire injecter afin de continuer à aller au cinéma -il ne s’agit pas de stigmatiser les personnes qui ont été obligées de se faire piquer pour conserver leur travail- savaient déjà les profits jamais vus qu’ont fait les labo fabricants de vaccins :

« Pfizer, BioNTech et Moderna, les grandes entreprises à l’origine des trois vaccins les plus utilisés dans la lutte contre le Covid-19, ont réalisé des bénéfices records de 1 000 dollars par seconde en 2021. » p128

On apprend à la page suivante que ces trois sociétés ont bénéficié d’un financement public à hauteur de 8 milliards de dollars dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Cela, les complotistes même bien informés ne le savent pas toujours !
Enfin, comment mieux que ne le fait l’auteur étaler au grand jour les mensonges du gouvernement français qui nous affichait sur les panneaux autoroutiers à longueur de kilomètres le slogan imbécile « Tous vaccinés, tous protégés ». Le vaccin protège, selon les criminels qui ont permis l’achèvement des vieux, mais l’auteur nous fait savoir, page133, qu’il y a eu en France 328 214 nouveaux cas en 24 heures le 07 janvier 2023 !
Quelqu’un m’a rappelé récemment que le délit retenu pour un non vacciné entrant dans un lieu public sans passe sanitaire était celui de mise en danger de la vie d’autrui. Pas moins.

Je ne saurais terminer sans signaler que la généticienne reverse tous ses droits d’auteur aux soignants non vaccinés, toujours exclus du monde du travail. Je ne savais pas que Madame Henrion Caude écrirait un jour un livre sur le sujet, je l’avais entendue sur Télé Liberté et sur d’autres médias alternatifs, je l’ai vue et écoutée sur un podium improvisé à la fin d’une manifestion à Nice, sa simplicité naturelle est tout simplement stupéfiante et désarmante, puisse-t-elle désarmer les criminels imbéciles qui nous tuent.
Mars 2023.
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Big pharma démasqué !

L’ouvrage de Xavier Bazin « Big Pharma démasqué ! » publié chez Guy Trédaniel date de février 2021.
Dans la première partie l’auteur se fait le défenseur de l’hydroxychloroquine, citant à de nombreuses reprises le Pr. Raoult et les différentes études sur le produit et les nombreux biais volontaires lorsque l’hydroxychloroquine fut introduite dans les études randomisées. La piqure de rappel est nécessaire ; l’hydroxychloroquine ne rapportait rien aux labos, c’est la raison pour laquelle les essais furent proprement sabotés. L’ouvrage a un peu vieilli et pour qui a suivi le sujet, il n’y a pas grand-chose à apprendre si ce n’est une bonne révision de ce qui s’est passé et qui fut tellement énorme que l’on a tendance à l’oublier. Comment l’État, la presse et les milieux « scientifiques » agirent de concert pour vouer aux gémonies les scientifiques qui ne pensaient pas selon la doxa et recherchaient d’autres solutions que celles proposées par les labos de Big pharma. L’auteur revient aussi longuement sur les interdits de tous les autres produits ou médicaments (vitamine D, Ivermectine etc.) ayant fait leurs preuves et qui furent interdits de prescription ou passés sous une chape de plomb.
L’intérêt principal de l’ouvrage se trouve dans les explications sur la manière dont Big Pharma agit et manipule, comment elle achète les médecins généralistes et surtout spécialistes :

« Il suffit de regarder la réalité des sommes dépensées par Big pharma en France :
-14 millions seulement en cadeaux pour les médecins généralistes ;
-et près de 250 millions pour les médecins spécialistes, soit 18 fois plus !
Au total en prenant en compte la totalité des « liens d’intérêts » les laboratoires dépensent plus d’un milliard d’euros pour les médecins en France » p195


Mais il n’y a pas que le corps médical dans son ensemble que Big pharma réussit à corrompre pour ses intérêts, les revues médicales, du célèbre Lancet au New England Journal of Medecine sont infectées, et ce, de l’aveu même de leur direction :

« C’est le Dr Richard Horton lui-même, l’actuel rédacteur en chef du Lancet, qui l’avait déclaré en 2015 :
« Une grande partie de la littérature scientifique, peut-être la moitié, n’apparait pas crédible. Affligée d’études aux échantillons insuffisants, aux effets marginaux, aux analyses invalides et aux conflits d’intérêts flagrants, une obsession à suivre des modes dont l’importance est douteuse, la science a pris un tournant qui la mène vers les ténèbres. » […]

« Il n’est simplement plus possible de croire une grande partie de la recherche clinique qui est publiée. Je suis désolée de cette conclusion, à laquelle je suis parvenue lentement et à contrecœur au cours des deux décennies que j’ai passées à la rédaction du New England Journal of Medecine. » p204


« Le vaccin, le vaccin, le vaccin vous dis-je ! » On peut paraphraser Molière et son « Le poumon, le poumon, le poumon vous dis-je ! » Car c’est sur le vaccin que l’auteur clos son ouvrage, du moins sur les chiffres d’affaires de Big pharma concernant les vaccins :

« Le chiffre d’affaires mondial des vaccins était de 5 milliards de dollars en 2000. En 2018, il était à plus de 50 milliards. Et il est projeté à plus de 80 milliards en 2025. » p223

Bien évidemment toutes les citations, chiffres et études que cite Xavier Bazin sont référencés et vérifiables.
Août 2023
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Le Great reset 

Voilà un ouvrage d’Éric Verhaeghe intitulé Le Great Reset : Mythes et Réalité. Il a paru en 2021 aux éditions Culture et Racines. C’est un ouvrage de 176 pages, facilement lisible. Ce livre a une curiosité : c’est la critique d’un autre livre que l’on peut se procurer gratuitement en PDF sur la toile.
Ce livre qui fait l’objet d’une lecture critique et approfondie de la part d’Éric Verhaeghe est l’ouvrage de Klaus Schwab et Thierry Malleret qui s’intitule « Covid-19 La grande réinitialisation ». Ouvrage qui a fait beaucoup de bruit à sa sortie et qui a alimenté le discours des « complotistes ». Le propre du complot est d’être caché, ici ce n’est pas le cas. L’ouvrage est distribué gratuitement à qui veut se le procurer.

http://reparti.free.fr/schwab2020fr.pdf

Klaus Schwab est le fondateur du forum de Davos, Thierry Malleret est un ancien conseiller de Michel Rocard. Leur vison de l’avenir, exposée dans l’ouvrage est le mariage parfait entre le capitalisme répressif et le socialisme autoritaire. Selon Verhaeghe le programme de Davos, de manière générale  ne déplaît pas à aux capitalistes :

 « La bonne question à se poser  est de savoir pour quelle(s) raison(s) les adeptes de Davos se reconnaissent plus dans la doctrine de Mélenchon  que dans celle de Merkel ou des ordo-libéraux allemands. » p74

Quelques pages plus loin c’est la gauche bien pensante et la gauche qu’on qualifie à tort de « révolutionnaire » qui se trouve mariée à la doctrine de Schwab :

« Schwab et Malleret  y développent les principes dans lesquels un Mélenchon se reconnaîtrait sans trop de difficultés (rappelons-nous toujours qu’un Mélenchon et ses acolytes ont une fonction de conservation de l’ordre capitaliste beaucoup plus rusée qu’on ne le pense). »p82

Éric Verhaeghe nous montre la banalité de la bêtise des auteurs. Car non, ce n’est pas un ouvrage hautement intellectuel que celui de Schwab et Malleret :

« Autre banalité égrenée (mais dans un jargon techniciste prétentieux de logisticien) par le Great Reset : la mondialisation de la production  devrait vaciller […] Il faut désormais « raccourcir les chaines d’approvisionnement, c'est-à-dire relocaliser la production. » p117-118

Le problème et il est de taille, c’est que leur sabir prétentieux est répété à loisir par les « élites » et par tous ceux qui se croient penseurs et qui sont aux manettes de l’état :

« Aussi au fil du temps, on comprend que des esprits brillants comme Bruno Le Maire, qui se pense comme un grand intellectuel, ou d’Emmanuel Macron, que la presse subventionnée a pensé grand intellectuel, sont d’un e vacuité effective suffisamment prononcée pour se nourrir avec gourmandise du sabir de Schwab ou Malleret. De fait, l’examen des grandes décisions prises en France depuis le début du confinement, avec cette urgence sanitaire qui dure et qui permet de « faire passer » des réformes liberticides, pose question sur l’influence réelle du Forum de Davos dans l’orientation politique de notre pays. » p132

 

Un éditorial honnête

Une nouvelle passée quasiment inaperçue dans la « grande » presse. Alors que le Figaro publie des articles élogieux sur le vaccin qui aurait « scientifiquement » rallongé la durée de vie en Occident et que les « syndicats » non pas saisir la balle au bond et exiger la réintégration des soignants suspendus au mépris de toutes les règles et du Code du Travail, se mobilisent autour d’une centaine d’ouvriers de raffinerie qui bloquent des millions de personnes. Un éditorialiste courageux, dans une revue qui a une bonne diffusion, a permis que cette information, qui devrait faire l’effet d’une bombe, « déborde » des sites Internet de ré information où elle circule en boucle et en… rond.


« Le 10 octobre, à Bruxelles, la commission spéciale sur le Covid-19 du Parlement européen  a auditionné la société Pfizer. En l’absence du président Bourla, les parlementaires ont interrogé Jeanine Small, ; présidente du développement de la firme à l’international. Un eurodéputé néerlandais, Rob Roos lui a posé cette question :

« Est-ce qu’avant sa mise sur le marché, l’efficacité du vaccin de Pfizer contre la Covid a été testé pour savoir s’il réduisait la transmission ? »
Réponse -inouïe, stupéfiante- de Mme Small : « Connaissions-nous l’effet [du vaccin] sur la transmission avant sa mise sur le marché ? Non. Le vaccin […] n’a pas été testé sur l’arrêt de la transmission avant sa mise sur le marché. » […]

En tout cas, de l’aveu de Pfizer, il était impossible d’avoir la moindre idée du rôle d’une telle médication sur la transmission du virus dans la population. Pas la moindre ! Mais sur quoi, dès lors, le gouvernement français a-t-il fondé sa propagande : se faire vacciner « pour protéger les autres » ?
Et comment peut-il justifier la suspension sèche de milliers de soignants, au motif qu’ils auraient constitué un danger pour autrui ? Non seulement, il est urgent de réintégrer ces gens, mais il parait juste de les indemniser à la hauteur des dommages subis. » 
Editorial de Franck Ferrand dans Valeurs Actuelles N° 4482 du 20 au 26 octobre 2022.

Merci Monsieur Ferrand, vous rendez au journalisme ses lettres de noblesse.

 

COVID 19
« Une autre vision de l’épidémie »

 

Parmi les dizaines, voire les centaines d’ouvrages parus sur le Covid 19 et sa gestion, certains se détachent plus que d’autres, non seulement par leur rédaction et  le sérieux de leur contenu, mais également par la réputation et le prestige de leurs auteurs. Si les « célébrités » retiennent davantage l’attention du public, cela n’est pas dû au fait que les auteurs passent longuement sur les chaines de télévisions ou les radios tenues par l’oligarchie médiatique française.  Pas plus que leurs collègues moins célèbres, les scientifiques de renom qui osent tenir un discours différent de la doxa énoncée au sujet du Covid et sa gestion ne sont pas reçus sur les plateaux  chargés d’entretenir et de diffuser régulièrement la peur :

 « Prédictions apocalyptiques et modélisations alarmistes allaient ainsi servir de fondement à la mise en œuvre des mesures portant atteinte à nos libertés dans des proportions encore jamais connues en temps de paix, sans que leur pertinence ou leur utilité réelle ne soient jamais remises en question. » p11

C’est par ce constat banal et terrifiant que commence le livre de Laurent Toubiana « COVID 19, une autre vision de l’épidémie, aux éditions de l’Artilleur. L’ouvrage porte en sous-titre « Ils ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas » Il est paru en avril 2022. Le livre a le grand mérite d’être écrit en termes clairs dans les phrases simples d’une pédagogie attrayante.
C’est sur la France que se concentre les écrits de l’épidémiologiste, il s’en explique dés le début de l’ouvrage :

« Je me concentrerai dans cet ouvrage uniquement sur le cas français et les données françaises, bien que cette épidémie ait été déclarée « pandémie » le 11 mars 2020, selon les nouveaux critères de l’OMS. » p43

Nul besoin d’être un scientifique du niveau de l’auteur pour comprendre ses propos. Au fur et à mesure que se déroulent les phrases on s’aperçoit que ce n’est plus une lecture que nous effectuons mais que nous devenons les auditeurs de Laurent Toubiana qui nous explique le Covid 19 en termes clairs ; qui démonte les « erreurs » volontaires ou involontaires du gouvernement et des autorités sanitaires :

« Non, ce qui m’a étonné a été de voir que les autorités sanitaires faisaient exactement le contraire de ce que la connaissance des épidémies aurait dû leur commander. » p19

Nous avons ainsi pendant plus de 260 pages des évidences absurdes sur les agissements du gouvernement qui s’additionnent les unes aux autres, mais que beaucoup ne voulaient et ne pouvaient pas voir. Pour les gens informés qui n’ont pas été dupes de la propagande gouvernementale l’ouvrage comporte des redites inévitables. L’avantage de cet opus  tient au fait que tout en étant « généraliste » l’auteur s’en tient surtout à son domaine : l’épidémiologie.  Il nous apprend au passage qu’ « il n’existe pas de titre « officiel » d’épidémiologiste lié à une spécialité de doctorat. » p71.  Cette discipline étant surtout la collecte des données, le livre aurait pu avoir un côté « statistiques ennuyeuses » mais L. Toubiana,  en bon pédagogue a su doser et rendre clairs le peu de graphiques qui parsèment l’ouvrage. Dans le chapitre intitulé « Le coût démentiel de l’incompétence », il nous apprend que :

« En contrepartie du « quoi qu’il en coûte », selon la formule utilisée par le président de la République le 12 mars 2020, la dette publique a augmenté de près de 20 points du PIB par rapport à 2019, soit 460 milliards d’euros. » p31 ou bien : « La vraie catastrophe n’est pas l’épidémie, mais sa gestion calamiteuse. » p129

L’auteur parle peu de lui-même, mais il nous fait tout de même savoir que, comme tous les médecins, professeurs, scientifiques, qu’ils fussent prix Nobel ou hautement compétents dans leurs domaines propres, ceux qui émettaient un avis différent de la Doctrine Officielle, tous, sans exception furent persécutés par le Pouvoir, l’État, l’Ordre Médical et les « Académies, les médias ». Partout la répression fascisante a été féroce à l’encontre de ceux dont l’opinion ne rentrait pas dans la doxa.
Le plus courant étant de faire passer l’opposant pour fou, c’est un grand classique moderne. Jadis on coupait la langue à ceux qui parlaient trop ou disaient la vérité ; aujourd’hui on les ostracise.
Laurent Toubiana reste très modeste dans sa plainte, mais il nous montre combien en France, le délit d’opinion peut être implacable :

« J’étais considéré comme une sorte de réprouvé, une personne peu fréquentable. De nombreuses portes se sont fermées. La plupart de mes amis ne voulaient plus discuter avec moi, plus me parler, plus me voir. J’étais isolé. Par ailleurs, j’apprends avec surprise  et sans qu’aucune explication ne me soit donnée que des partenariats existants depuis de longues années entre certaines associations de médecins et l’Institut que je dirige ne seront  plus reconduits. Dans mon unité de recherche Inserm, des chercheurs me font savoir qu’il ne faut plus citer le nom du laboratoire, car cela pourrait faire de l’ombre à leurs travaux. » p175

Évidemment, lorsqu’on se met à critiquer la mise en scène des autorités de santé et le jeu  complice des « journalistes » il ne faut pas s’attendre à être félicité pour sa franchise :

« Des reportages dramatiques sur les services hospitaliers débordés ont été diffusés, des trains TGV ont été spécialement préparés  pour transférer les malades et qui au final avec 10 trains médicalisés affrétés et ces 202 malades en tout [sur les 110 000]…» p155

Et ce, pendant que les hôpitaux privés étaient vides et leurs soignants en chômage technique ! Toubiana n’est pas le seul à avoir dénoncé ces reportages odieux, dont les « autorités de santé » furent  les metteurs en scène et les  « journalistes » le relais des oligarques qui allaient se remplir les poches avec les scénarii de la peur.  En réalité, peu d’auteurs  ont osé dénoncer les  trains du Coronacircus. C’est en tout  cas la première fois que l’on découvre les chiffres de malades évacués avec tant de précision.
Bien évidement le rapport de l’ATIH qui aurait dû faire l’effet d’une bombe, mais qui ne fit dans les médias à la botte pas plus de boum qu’un pétard mouillé est amplement détaillé par l’auteur. (2% d’hospitalisations pour Covid en 2020).
Les chiffres donnés par l’épidémiologiste ne concernent pas que les malades testés, répertoriés ou hospitalisés, ils peuvent parfois concerner ceux qui ont fait leurs choux gras sur le virus :

« Forbes a rapporté que 40 nouveaux milliardaires ont été créés « en luttant contre le coronavirus », dont 9 sont des fabricants de vaccins. » p201

Le chapitre VI verse lui dans la sociologie, l’épidémiologiste tente de décrypter la manœuvre, la manipulation dont les masses furent victimes. Toutes belles théories justificatives élaborées afin de dédouaner les français qui ont aussi le droit d’être des veaux, selon le bon mot de de Gaulle. En d’autres termes, les français ont le droit d’être des gros benêts et ne s’en privent pas.
L’attaque sur le gouvernement et sur son obstination à suivre la mauvaise voie, elle, est directe :

 « Ils ne peuvent pas dire qu’ils ne savaient pas  puisque nous avons été des milliers de scientifiques et professionnels de santé à dire et répéter que justement , nous savions ce qu’il fallait faire. Non seulement nous n’avons pas été écoutés, mais en plus nous avons été discrédités, disqualifiés, sortis du discours, traités de tous les noms (« rassuristes », « complotistes ») trainés dans la boue, jetés en pâture à la vindicte populaire » p34

Par delà le despotisme effarant qu’il constate au sujet du gouvernement, Toubiana dénonce également les défaillances des institutions de contre-pouvoir  (Conseil d’État, Parlement, presse, organismes et instances de santé) :

 « Comment toutes ces personnes ont-elles pu croire qu’un vague Conseil Scientifique constitué de manière opaque sous les lambris dorés de la République puisse à lui seul, à l’encontre de milliers d’autres scientifiques, détenir la vérité sur l’ensemble des vastes questions qui concernent cette prétendue épidémie majeure ? » p41

En sus des nombreux mérites qu’a ce livre, il y en a un qui parait anodin mais qui a une importance capitale. L. Toubiana a trouvé le mot juste à mettre sur  le phénomène du départ,  pour définir l’évènement qui a touché les gens qui possèdaient encore un cerveau en état de fonctionner :
Sidération. (P41). Les gens non encore abrutis par les médias de grands chemins étaient atterrés, sidérés, comme foudroyés  par la crédulité et la docilité avec  lesquelles les populations recevaient le message de la peur.
Bien qu’il dise ne se référer qu’à la France seule, l’auteur ne fait pas l’impasse sur la Suède qu’il n’hésite pas à mettre en avant comme contre modèle de la dictature sanitaire. En effet, la Suède n’a pas obligé ses citoyens à remplir des ausweis pour sortir dans la rue, la Suède n’a pas confiné  et leurs chiffres correspondent grosso modo aux nôtres :

« Notre message est de demander de rester à la maison lorsqu’on est malade, mais pas assigner tout le monde à résidence, car ça ne fonctionnera pas sur le long terme. » Anders Tegnell, épidémiologiste en chef de la Suède. P105

La Suède en effet n’a pas constitué de Conseil Scientifique à la botte des industries pharmaceutiques et des cabinets de conseils américains. Leurs épidémiologistes ont eux, peut-être, un sens du patriotisme qui les a empêchés de ruiner leur pays. Leurs épidémiologistes savaient peut-être que  le virus circule quelles que soient les mesures qu’on tente de prendre pour l’en empêcher. La stratégie française, hors de toute logique humaine, a été la suivante : les frontières resteront ouvertes mais on enfermera les gens chez eux !

« La base de la stratégie de communication a été la « circulation du virus ». Force est de constater que, quelles que soient les mesures prises aussi extraordinaire soient-elles, il circule toujours.  Confinement généralisé de la population pendant de longues semaines : le virus circule. Port du masque obligatoire dans la rue : le virus circule. 230 millions de tests : le virus circule. Écoles et Universités fermées : le virus circule. Déplacements limités : le virus circule. Passe sanitaire : le virus circule. Jusqu’à trois doses de « vaccin » : le virus circule. Le virus circule… Et alors ?
Un virus qui circule en faisant peu de malades et peu de morts, ne présente aucun danger pour la population. » p199


En effet, il y a chaque hiver des épidémies, particulièrement la grippe :

« Une épidémie de grippe touche en moyenne environ 2,5 millions de personnes par saison en France, parfois exceptionnellement 3 millions. » p113

Chaque année, les services d’urgences sont débordés.  Chaque année les hôpitaux se mettent en grève pour tirer la sonnette d’alarme. Certains médecins ignorants ou mal intentionnés en ont profité pour se mettre en valeur :

« Nous avons eu les discours hyper alarmistes des médecins hospitaliers qui, eux, voyaient effectivement des cas très graves lesquels toutefois si on les rapportait à la population ou si on les comparait à d’autres épisodes épidémiques, étaient en nombre très limité. » p 138

Les médecins hospitaliers voyaient effectivement beaucoup de cas graves. Les médecins de ville étaient interdits de prescription. Telle une musique assassine les télés et radios répétaient en boucle de « prendre du doliprane et si les symptômes persistent allez aux urgences ! » Mais si quelques médecins hospitaliers jetaient de l’huile sur le feu en prêchant pour leur paroisse pour des raisons pécuniaires (un patient Covid rapportait plus à l’hôpital qu’un patient ordinaire) les faits sont les faits et les faits sont têtus :

 « En termes de malades vus par des médecins de ville, je confirme bien que par rapport à d’autres épidémies, l’épidémie de Covid peut être perçue comme bénigne. » P154

Toubiana ne se base-t-il pour appuyer ses dires que sur quelques témoignages de médecins  de ville ? Bien évidemment que non. L’épidémiologiste collecte des données et les interprète, c’est son travail :

 « Dés mars 2020, des études réalisées en Italie suggéraient que 50 à 70 % des tests Covid positifs ne présentaient aucun symptôme. La généralisation des tests a eu au moins une vertu, celle de confirmer que parmi les personnes testées positives, une immense majorité était asymptomatique. Asymptomatique veut dire « non-malade » Une épidémie avec une majorité  d’individus non-malades, est-ce vraiment une épidémie ? »p111

L’auteur nous apprend également  que  80 % des porteurs de virus ne sont pas malades et que lors de la grande semaine, entre le 23 et le 29 mars 2020 le taux d’incidence pour 100 000 habitants était de 140 malades du Covid, alors que les 20 dernières années la moyenne des pics d’états grippaux étaient de 600 malades pour 100 000 habitants. « L’épidémie » de Covid 19 fut quatre fois moins importante que la grippe saisonnière ! Puis les taux d’incidence n’ont plus été calculés à partir des malades, mais des « cas » positifs aux tests PCR. Ce qui fait que :

« Lors du cinquième épisode de novembre 2021 à mars 2022, l’incidence hebdomadaire moyenne était de 63 malades pour 100 000 habitants alors que l’incidence hebdomadaire moyenne de tests positifs était de 1545 « cas » pour 100 000 habitants. Ainsi les « cas » sont alors environ 24,5 fois supérieurs aux malades.  Si une autorité veut convaincre que cette épidémie est dangereuse, il est plus avantageux de parler de « cas » que de malades. C’est exactement ce qui a été fait en France pour affoler la population et la convaincre de faire un nouveau rappel d’inoculation. […] En février 2022, soit deux ans après le début de la crise Covid, environ 230 millions de tests ont été effectués en France pour une population de 67 millions d’habitants soit plus de 3 tests par personne en moyenne. Sans même discuter de la fiabilité (qui se pose pourtant lorsqu’ils sont trop sensibles et détectent donc des faux positifs), parmi tous ces tests pratiqués plus de 90 % était négatifs. » p152

De cette fameuse fiabilité des tests PCR, il en a été question quelques pages plus tôt :

« En effet le test Reverse-Transcriptase Polymerase Chain Reaction  (RT-PCR) a été décrit  dans les médias comme le « Gold Standard » pour le diagnostic du Covid alors que l’inventeur du procédé, lauréat du prix Nobel, n’a jamais eu l’intention de l’utiliser comme outil de diagnostic , et l’a déclaré publiquement. Les tests PCR sont considérés comme peu fiables dans ce cas de figure. » p139

Et de poursuivre et tirer les conclusions qui s’imposent :

« Ainsi la mise en place d’une nouvelle technologie a permis de mesurer un phénomène qui avait certes un lien avec l’épidémie, mais qui ne permettait pas de se prononcer sur la réalité de la gravité de cette épidémie. Pire encore, la mise en œuvre de cette technologie a eu un effet d’hyper-focalisation sur un danger qui n’est qu’une construction induite par une mauvaise interprétation. »p140

Mais, pour l’épidémiologiste, les choses ne sauraient être tout à fait claires s’il passait sous silence le fait que les tests PCR ne marquent pas que le Sars-Cov 2 :

« D’après ce que nous savons sur la sensibilité/spécificité des tests PCR, un très grand  nombre de personnes testées positives le sont pour des virus qui partagent nombre d’acides nucléiques avec ceux du Sars-Cov2 d’où un facteur de confusion extrêmement important et une augmentation de tests positifs, bizarrement très peu suivis par celle des chiffres des hospitalisations et de la mortalité, ce qui était hautement contrariant. » p145

La boucle est bouclée en ce qui concerne les tests PCR. Mais l’épidémiologiste s’attaque aussi aux masques. Le grotesque roman feuilleton du Covid débuta par l’épisode des masques : absents aux débuts de « l’épidémie » ils furent déclarés inutiles par le gouvernement. Puis, une fois ravitaillés, ils devinrent obligatoires sous peine d’amende, voire de passage à tabac (des vidéos existent !). Aucun responsable sanitaire ne s’est préoccupé de savoir si ces derniers, portés à longueur de journée, pouvaient s’avérer dangereux.

« Sous son aspect anodin, le port du masque a un effet désastreux. Il était inutile d’un point de vue épidémique, mais il est loin d’être innocent pour bien d’autres aspects. » p125

Le prix du masque à l’unité a été multiplié par 50 en 2 mois. Le responsable d’une telle hausse serait le transport ; il faut ces masques rapidement, donc le transport se fait par voie aérienne. Le profit n’a, bien sûr, rien à voir là-dedans.  Le port de cet accessoire s’il est aléatoire pour empêcher la transmission du virus, remplit  d’autres fonctions qui n’ont pas échappé à l’auteur :

 « Volontairement ou pas, le masque a donc contribué à l’anxiété générale en tant que signalétique. Il a été le marqueur  visible de la permanence d’un danger invisible. Il a donc revêtu la fonction symbole de l’omniprésence du mal. Même si je ne retiens pas l’hypothèse de la préméditation sur la mise en place de telles techniques, il n’en est pas moins vrai que l’acceptation réelle d’une mesure inefficace pour la santé mais parfaitement efficace pour l’assujettissement. » p128

L’obligation du port du masque dans un premier temps dans les lieux fermés, puis en permanence dans les  lieux ouverts ne fut rien d’autre en effet que la préparation à l’asservissement, à l’obéissance et à la docilité des populations aux injections :

« Cette deuxième période se distingue aussi par une autre innovation majeure, le « vaccin », ou plutôt un produit pharmaceutique injectable fondé sur une technologie nouvelle censé faire office de stimulateur du système immunitaire. Nous verrons qu’il est loin d’avoir rempli la fonction pour laquelle il a été injecté à 90 % des adultes de France. » p146

Lorsque la propagande gouvernementale nous assurait sur les panneaux lumineux des autoroutes, par la répétition incessante de spots publicitaires sur toutes les chaines de télévision, par les journaux, par tous les moyens de communication possibles que le vaccin était LA solution miracle contre la pandémie avec le slogan « Tous vaccinés, tous protégés », après la dépense de tous ces milliards qui ont permis aux petits copains de s’enrichir, il fallut déchanter :

« Alors que cette injection était censée protéger la population, après l’injection il a été dénombré cinq fois plus de cas positifs qu’avant la campagne d’injection. » p197

Si les amateurs de Terminator, savaient déjà que  « Skynet est le virus. » nous savons à présent que « Pfizer est le virus !  » Hélas, rien n’arrête la machine à engranger de l’argent lorsqu’elle est en route :

« Je rappelle au passage que 90% de la population adulte a été « vaccinée » en quelques semaines pour une maladie équivalente dans le pire des cas à une « grippe carabinée », en général à un simple rhume et pour la majorité des cas à rien du tout (les fameux asymptomatiques) […] Je rappelle aussi que près de 220 millions de tests ont été pratiqués jusqu’à présent pour une population de 67 millions d’habitants (enfants compris) » p27

Non seulement les « Autorités de Santé » ont oublié que l’on ne vaccine pas en pleine épidémie, mais tout le monde doit y passer : les sujets à « risques », les femmes enceintes, les soignants.  La monstruosité n’a pas de limites ni de bon sens, même les enfants doivent passer à la piquouze :

« Comment les enfants pourraient-ils contaminer  le reste de la population vaccinée à 90 % et donc à priori protégée ? » p202

Absurdité, vanité et prétention, telle est la trilogie politique du gouvernement soumis à la Commission de Bruxelles et à Big Pharma. Cet excellent livre, comme beaucoup d’autres dénonce, alerte, prévient. Hélas cette dénonciation, ce cri de révolte et d’impuissance ne fera rien cesser.
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Lettre à un jeune antivax

Hugo Pratt, le célèbre créateur de Corto Maltesse, a fait dire un jour à son héros :

« Les conseils, vois-tu, je suis trop sage pour en recevoir et pas assez pour en donner. »

Voilà. Ainsi les repères sont posés. Je ne te donnerai aucun conseil, aucune devise, aucune conduite à tenir. Nous allons tous les deux faire une promenade, avoir un moment de conversation où je serai le seul à parler, il ne faut pas trop m’en vouloir, c’est la rançon des conversations épistolaires.
Tu es jeune, ainsi le suppose le titre de ma missive et tu es révolté par tout ce que tu vois, par tout ce que tu sens par tout ce que tu vis.
Tu es en train de vivre des choses que nos contemporains ne semblent ou ne veulent pas voir. C’est cela qui nous paraît le plus curieux, cela dont nous souffrons le plus, mais nous en reparlerons plus loin.

Essayons de rester méthodique. Moi-même, qui suis d’un âge avancé par rapport au tien, je n’ai jamais vu cela, je n’avais jamais imaginé le vivre un jour, ni même le sentir dans sa signification profonde. Ce que tu vois n’est pas concevable, ce que tu vis n’est pas possible, ce que tu sens n’est pas  perceptif, tu es persuadé que tes sens te mentent et que ta conscience est faussée. 
Hélas, mon jeune ami, tu as raison. Ta pensée est vraie, ton jugement est juste et ta perception réelle. « Ce n’est pas le nombre qui fait la vérité ».  Cette sentence s’illustre pour toi aujourd’hui.

Quand on regarde l’histoire avec le recul que nous offre le présent on est parfois abasourdi de l’incongruité des événements. Tu regardes l’histoire, tu la sens, tu la perçois et tout cela, hélas, est vrai.
Peut-on essayer d’expliquer ce qui arrive ? Les gens de ma génération redoutaient le fascisme. Ce n’est pas cela. Nous redoutions la bombe, ce n’est pas cela non plus. Le virus mortel inconnu et dévastateur du sida ou Ébola, ce n’est pas cela non plus. Le prétexte. Au nom de la lutte contre le fascisme nous avons tout gobé et renoncé même à la valeur des valeurs : la patrie de nos pères, la tendresse de nos mères, les principes de nos ainés. La bombe a hanté notre enfance puis notre adolescence, à l’âge adulte nous avons fini par ne plus croire en sa puissance, ne l’ayant jamais vue. Le prétexte. Avec ça on nous a fait tout accepter, tout renier, tout lâcher, tout taire.
Le capitalisme, notre ennemi, nous l’avons perdu de vue. Le communisme, redouté de nos pères et un temps, par nous espéré, heureusement n’est plus. Et pourtant, nous rencontrons le pire de ce que nous croyions disparu : le communisme dans sa version la plus néfaste et le capitalisme dans sa version la plus perverse. Le monstre abject, la bête immonde, s’est incarné dans un organisme international qui prend prétexte de la santé du monde pour l’opprimer, l’humilier, le « cobayeïser.».  Le prétexte. Ce qui précède le texte à un nom : SARS-CoV-2.  C’est un nom savant, un nom de virus.
Nous l’appellerons covidisme. Le covidisme est une doctrine bien plus effrayante que le communisme et le fascisme réunis. Nous savons peu de choses sur ce SARS-CoV2.  Nous savons qu’il permet aux dirigeants européens de faire tirer à balles réelles sur ceux qui contestent leur doctrine covidiste.
Qu’il donne pouvoir à une élite supérieure en blouse blanche de cloîtrer leurs populations pour des temps décidés, comme jadis l’élite supérieure portait des chemises noires pour enfermer ou pour tuer. Le covidisme permet de soumettre les populations  à des injections génétiques expérimentales.
De séparer les populations en citoyens ordinaires et en sous-citoyens de seconde zone.  Ces sous-citoyens ne peuvent pas assister les leurs en train de mourir. Ils ne peuvent pas non plus les visiter. Ils ne peuvent pas accéder aux soins dans les hôpitaux, ils ne peuvent pas manger dans les auberges et boire dans les tavernes. Ces sous-hommes sont interdits de distractions, de spectacles et de loisirs.

Le monde change, tu en es le témoin et la victime. Il y a séparation entre citoyens cobayes et ceux qui veulent rester des citoyens ordinaires, ceux qui refusent d’être les sujets d’une étude  transhumaniste. Ceux qui refusent de vivre une expérience de Milgram à l’échelle du monde. 
Car tu le sais, cette résistance est mondiale, elle dépasse le cadre de ton pays. Elle dépasse le cadre de l’Europe pour atteindre le monde. Cette doctrine du covidisme s’empare-t-elle des dirigeants ou les dirigeants l’utilisent-ils pour assurer leur hégémonie ? Je ne suis pas en mesure de répondre. La question est trop complexe, trop embrouillée pour donner une réponse claire et immédiate.

Des laboratoires ont inventé des injections géniques qu’ils ont baptisées « vaccins » et dans une folie autodestructrice veulent piquer le monde entier dans un aveuglement avide qui leur rapporte des millions de dollars à l’heure. Les accidents s’accumulent ; en Europe les effets « secondaires » se comptent par millions, les morts par dizaines de milliers… pour l’instant !
Aucun principe élémentaire de précaution n’est respecté, aucun cri de lanceur d’alerte n’est entendu. Ils sont des centaines, des milliers à prévenir de la catastrophe que représente l’état actuel des choses et l’évidence à venir. Peu importe pour ces dirigeants les morts, les estropiés, les laissés pour compte. La couverture « vaccinale » qui ne protège de rien doit être étendue à l’ensemble des vivants. Au début 60 % suffirait, nous a-t-on dit, à assurer une immunité collective. Puis quand 85 % de la population fut vaccinée, comme les choses ne se déroulaient pas comme ils l’avaient imaginé, ils décidèrent que ce n’était pas leur calculs hasardeux qui étaient en cause, mais les non vaccinés, les réfractaires à la piqûre. On découvrit que cette fange prudente de la population  constituait un danger grave. Il fallait opérer une séparation franche, dresser les vaccinés, tout aussi transmetteurs de la maladie, contre les brebis galeuses réfractaires à l’injection. La division, la haine de certains citoyens a toujours fait le lit des régimes  exterminateurs. Des pseudos journalistes imbéciles, francs maçon de pacotille, fétichistes des bouts de tissus rouges déclarèrent sans honte leurs phantasmes de petits fachos impuissants : obliger les récalcitrants au « vaccin » à subir l’injection, qu’on leur inocule de force cette substance inconnue, comme jadis les curés, crucifix à la main demandaient aux juifs et aux protestants d’abjurer leur foi et leur doctrine !

Toute cette répression entreprise contre une partie de la population non moutonnière s’est faite, je ne vais pas te l’apprendre, au mépris du droit le plus élémentaire inscrit dans la constitution. Les institutions censées contrecarrer les politiques et protéger les citoyens contre l’état covidiste se sont couchées devant les intérêts financiers. Les covidistes se sont assis sur les lois. Il n’y a plus de loi que la leur, la loi des voyous criminels, dictée par le profit des intérêts mondialistes qui les dépassent ou dont ils sont les complices. Mais ce qu’il y a de pire dans tout ce que nous sommes en train de vivre et c’est là que je veux en venir, ce qu’il y a de pire dans tout ce que tu ressens est un immense sentiment de solitude, d’abandon, de manque de réaction de tes proches, de trahison de tous les tiens, de  tes semblables.

Il ne s’agit pas ici des erreurs stratégiques des « dirigeants » pris en flagrant délit d’incapacité et d’incompétence dans une gestion d’épidémie imaginaire. Ces « défaillances » font peut-être partie de leur plan et visent éventuellement à les innocenter devant l’histoire : ainsi ils ne sont pas responsables du génocide « vaccinal » programmé par des organisations qui les pilotent et les dépassent.  Ils ne respectent rien, ni les lois dont ils se réclament, ni les chiffres dont ils ont osé dire qu’ils ne se discutent pas.   
Les véritables chiffres, ils les cachent. À l’heure où j’écris ces lignes, en décembre 2021, les chiffres tout à fait officiels de leurs organismes d’État ou d’organismes européens devraient les inciter à stopper le massacre, au moins pour l’Europe : trois millions de victimes d’effets secondaires, trente mille morts par l’effet de leurs pseudos vaccins. En 2020, année du Covid, deux pour cent d’occupation des lits d’hôpitaux étaient occupés par des malades pour Covid. Cinq pour cent en réanimation. Rien de plus. C’est peu par rapport à l’immensité de leur propagande théâtrale démesurée. Le Covid, en cette même année, avait un taux d’incidence de 140 pour  100 000 dans la pire semaine de 2020, alors que la grippe ordinaire avait, elle, un taux d’incidence de 600 pour 100 000 ! Le nombre de morts fut égal à celui des années précédentes, ni plus ni moins. Un fiasco total, un délire.  Mais il a suffi aux télévisions de montrer un intubé en réanimation pour que tes contemporains apeurés avalent ces bobards de terroristes. Des machines branchées avec des courbes oscillantes en couleurs qui font bip bip, comme dans les films, lorsque la caméra débouche furtivement sur une chambre de réanimation. Il a suffi d’une mouche à formol égrenant chaque soir à la télévision le nombre de morts par le corona circus. Cette mouche à formol aurait pu tout aussi bien égrener les morts par accidents domestiques : 18 000 par an. Mouche à formol faisait applaudir les soignants qui quelques semaines après seraient jetés à la rue par milliers et matraqués sans que les syndicats ne remuent le petit doigt.
  
C’est cela en réalité qui t’a le plus déçu, qui t’a meurtri  durablement au plus profond de toi : cette capacité qu’ont tes concitoyens à gober ces salades composées et toxiques. Cette possibilité illimitée à avaler des couleuvres ! La passivité avec laquelle, semaine après semaine, mois après mois, jour après jour furent accueillies par tout un peuple abruti de télé  les mesures liberticides psalmodiées par un adolescent névrosé  après un conseil de défense inconnu, qui mettait les despotes à l’abri pour cinquante ans.

Comment cela fut-il possible ? Les français ont quelque quatre-vingt pour cent de bacheliers.
Comment des dizaines de milliers de médecins ont-ils pu laisser s’installer pareils mensonges, pareilles manipulations de masse en y participant activement ? Je n’ai pas de réponse, seulement un début peut-être.
Sache que les médecins sont aussi ignorants que le reste de la population. Dix ans d’études médicales ne sont pas une assurance infaillible contre la nasse de la connerie dans laquelle nous emprisonne la manipulation de masse de Big Pharma. Tous furent interdits de prescriptions et invités à taire leurs idées, sous peine de perdre leurs  revenus et leur droit d’exercer. Une petite partie des courageux qui restait et a osé parler fut poursuivie, pourchassée et brisée. Parmi cette poignée dérisoire et courageuse figuraient quelques grands noms mondialement connu, des prix Nobel, des savants de réputation internationale. Ils furent brisés, écrasés, calomniés. Ils perdirent leurs postes, leurs honneurs, ils furent traités de charlatans et dispersés aux vents comme des fétus de paille. Une autre partie du corps médical profita de l’aubaine et se remplit les poches sur les plateaux télés et dans les vaccinodrômes. Et les autres soignants me diras-tu ? Ils sont comme les autres. Narcisses à l’égo surdimensionné par la propagande qui les associe au discours médical des sachants en leur octroyant une bribe de pouvoir. Personne n’y résiste.
Non, ne dis rien. Ne te défends pas, c’est inutile. Ce qui, comme pour moi, t’as fait le plus souffrir est l’énorme bêtise à front de taureau comme le dit Baudelaire et la lâcheté incommensurable du peuple français ! Car il faut appeler les choses par leur nom et cesser de donner sans fin des excuses à une masse informe d’imbéciles qu’on appelle le peuple. Le peuple est un paradoxe, ça n’existe pas et j’en fais partie. Pourquoi le peuple français est-il définitivement si désespérant ? Je n’en sais rien. IL y a des peuples musiciens, des peuples poètes et des peuples savants. Le peuple français lui, est naturellement con. Je ne sais s’il est con pas essence ou par dégénérescence, étant un peuple vieux et usé. Personne n’est obligé de gober ce que gobe le français moyen. L’information existe, elle est là pour tous, à la portée de tous, mais il est bon d’avaler la merde prédigérée que fournissent les chaînes de télévision. Mais est-ce vraiment la faute de la télévision… si les français sont cons ?
Je voudrais pouvoir te dire que l’absence d’espoir n’est pas forcément le désespoir, mais je n’ose pas. Malgré tout je vais te donner un conseil, juste un : ne laisse pas les cons gâcher ta vie… si c’est possible. Bon courage.
Décembre 2021

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Lettre ouverte aux vaccinolâtres

Cette lettre ouverte a été publiée dans la Revue Méthode en juillet 2021
https://www.revuemethode.org/m072143.html


Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Je pensais intituler ce courrier « Lettre ouverte aux imbéciles » voire « Lettre ouverte aux emmerdeurs » mais le reste de charité chrétienne qui agit encore en moi me demande justement de ne pas être insultant et de rester charitable. « Lettre ouverte aux emmerdeurs » serait toutefois plus justifié. Car vous m’emmerdez, vous les vaccinolâtres. Vous m’emmerdez en empiétant sur ma vie. Grâce à vous et à votre influence de médecin de plateau de télévision aux conflits d’intérêts non déclarés, grâce à vous,  philosophes de quatre sous à qui tous les médias de propagande tendent leurs micros, grâce à vous,  intellectuels de pacotille ; grâce à vous, politiciens de bazar, grâce à vous, journalistes bien-pensants  et tout ce qui « fait l’opinion », vous tous, êtes en train de me gâcher l’existence en incitant nos gouvernants, mis en place par l’oligarchie internationale, à virer carrément au « Passisme Sanitaire ».

Vous dites à qui veut l’entendre que moi et quelques centaines de millions d’autres, fort heureusement, récalcitrants à l’idée de se faire vacciner- récalcitrants ou arriérés c’est selon - ces gens dont je fais partie et qui restent prudents sur des produits en cours d’expérimentation, sommes responsables de l’aggravation de la pandémie en cours.  Je vous invite à regarder quand et comment  l’OMS a changé la définition de ses normes entre une épidémie et une pandémie, mais cela est déjà de l’histoire ancienne.

Que les canailles politiciennes sans scrupules et sans morale, qui ont été placées à la tête du pays par des organisations oligarques, prennent des décisions inacceptables dans les mœurs et inapplicables dans les faits qui tendent à un contrôle de la population digne du roman de Georges Orwell, 1984, cela est normal, naturel. Ils sont là pour ça. Il n’y a là aucun secret, aucun complot. Philippe de Villiers nous informe dans son dernier ouvrage « Le jour d’après » : il n’y a pas de complot, tout est à ciel ouvert, sans cachoterie, aucune.

Les visées de Messieurs Schwab, Soros, Gates et autres censeurs du type Zuckerberg, des progressistes de toutes obédiences  s’étalent au grand jour sur le web et dans des ouvrages papier. Le complot est caché, c’est ce qui fait les complotistes. Ici rien n’est caché, tout est déclaré, prévu annoncé et mis en œuvre. Il suffit juste de vouloir chercher et de le faire. Que vous ne le fassiez pas n’est pas surprenant : vous ne voulez pas être contaminés par la vérité. C’est votre droit et je le respecte. Ce que je ne respecte pas chez vous, c’est votre propension à me traiter d’ignorant, de complotiste, voire de salaud qui trimballe le virus et le donne à la planète entière, chaque non vacciné est devenu pour vous un pangolin en puissance.

Mais enfin qui suis-je, face à vous, médecin et philosophe, influenceurs qui murmurent à l’oreille des idiots, pour avoir une opinion sur le coronavirus ? Suis-je médecin ? Microbiologiste ? Sociologue ? Infectiologue ? Nenni point, je me classerai plutôt comme un infect sociologue. Comme un simple  citoyen, si cela veut encore dire quelque chose pour vous. Citoyen donc, concerné par la santé publique, puisque j’en suis partie prenante et que l’on veut expérimenter sur moi une technologie nouvelle dans la vaccination. Technologie certes déjà connue dans d’autres domaines et que des spécialistes de l’ADN et de l’ARN, de réputation mondiale,  m’invitent à prendre garde en m’informant. Là aussi, l’accès à l’information est libre et gratuit, mais là aussi il faut le vouloir et faire une démarche. En attendant il est plus facile d’aller sur les médias mainstream, puisque les micros de ces médias sont ouverts à tous les thuriféraires du « Great Reset » et de lâcher sa pensée d’imbécile facistoïde : tel journaliste déclarant que les opposants au vaccin expérimental Covid devraient être vaccinés de force entre deux gendarmes. Gendarmes qui, comme les policiers, curieusement, seront exemptés par le gouvernement de l’obligation vaccinale.  Gendarmes et policiers qui contrôleront les établissements dans lesquels le passe sanitaire sera exigé. Gendarmes et policiers qui pourront être infectés contrôleront des gens censés ne pas l’être. La Frankasubrdistan se dépasse. Ce laissez-passer  ne sera pas demandé à l’Assemblée Nationale, un des rares lieux où il ne sera pas contrôlé. Cet Ausweis sera par contre nécessaire  à l’hôpital pour accéder aux soins. Le 23 juillet 2021 l’Assemblée Nationale, qui curieusement siège toujours au Palais-Bourbon, sous couvert de crise sanitaire,  vota les plus grandes lois liberticides de la Vème République par  177 voix pour et 88 contre avec un nombre important de députés absents. Nous voilà prêts à revivre les heures les plus sombres de notre histoire, dont les progressistes nous rebattent les oreilles, lorsque le 10 juillet 1940, le Parlement vota les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Comme ce vote eut lieu à Vichy et non au Palais Bourbon, ce ne fut pas là le fait du Prince…

Les journalistes, les rédacteurs de chaînes de télévisons invitent dans leurs émissions de fabrique d’opinion des prétendus sachants sur le sujet. Et quoi de mieux que d’inviter un Infectiologue, se faisant idéologue pour les besoins de la Cause vaccinale ? Encore que se faire idéologue pour servir sa cause est chose légitime, mais certains sautent rapidement l’obstacle et l’idéologue passe rapidement à la réduction ad hiltlerum :

« On a de bonnes chances d'arriver à la fin de l'épidémie si on se tient à la stratégie qu'on a décidé hier soir". (1) Mais, pour l'épidémiologiste, le combat n'est pas pour autant gagné. Très remonté, l'Infectiologue s'en est pris aux anti-vaccins, qu'il estime plus dangereux que le Covid lui-même. "Aujourd'hui, il y a une guerre et cette guerre, elle est contre les anti-vax. Je le dis clairement, ce sont des gens qui n'ont aucun scrupule, qui utilisent les pires méthodes et qui font extrêmement mal dans le monde entier... C'est notre vrai ennemi collectif. Ce n'est plus le virus, parce que le virus, on peut le combattre, c'est l'influence des anti-vax""Emmanuel Macron a eu raison d'être ferme parce qu'il ne faut pas être mou face à ces gens. Ils sont aussi dangereux que d'autres groupuscules qu'on a l'habitude de montrer du doigt. Il ne faut pas les prendre à la légère. Ils sèment le doute dans la tête des gens et les conduisent à faire des mauvais choix. Ils disent des contre-vérités et n'hésitent pas à utiliser tous les arguments possibles pour faire adhérer les gens à leurs thèses. Et c'est extrêmement difficile d'extraire ces thèses anti-vax de la tête des gens une fois qu'ils ont été infectés." Pour Martin Blachier, le combat semble aujourd'hui autant idéologique que sanitaire : "Il y a le souhait de certaines personnes, grâce aux réseaux sociaux, de contaminer le cerveau des gens avec des fausses idées... Donc il faut qu'on prenne l'habitude d'être extrêmement fermes face à ces idées-là."
 Martin Blachier  mardi 13 juillet dans Le 20 heures de Darius Rochebin sur LCI. 


Peut-être serait-il bon de rappeler à nouveau que ces vaccins en sont toujours au stade expérimental. Que cette phase d’essai se terminera en 2022 et en 2023 pour la plupart de ces expérimentations vaccinales génétiques. Comme l’a intelligemment fait remarquer une personnalité politique ou un comique (en France, il est parfois difficile de faire la différence) « il a fallu soixante-dix ans pour s’apercevoir que la chloroquine est dangereuse, alors un vaccin dont on nous certifie la fiabilité en six mois… »

Peut-être faudrait-il rappeler aussi que les « citoyens » pas plus que les députés européens ou nationaux n’ont eu accès aux contrats passés entre les fabricants et la Commission Européenne. Contrats desquels peu de choses ont filtré, mais on sait tout de même que les sociétés pourvoyeuses de ces technologies génétiques déclinent toutes responsabilités financières d’indemnisation en cas d’effets secondaires. Bien évidemment des dizaines de médecins déclarent aujourd’hui en chœur et en boucle qu’il n’y a aucun effet secondaire. Faisant fi même des recommandations de l’OMS ou des rapports officiels des administrations de santé. Si le soleil se levait à l’Est on le saurait, non ?

Martin Blachier ne nous dit rien sur le vaccin russe, adopté par de nombreux pays mais rejeté par les démocraties de l’Union Européenne.  Il faut dire qu’à près de cinq cents interventions de plateaux de télévision, le champion toutes catégories de la chasse aux non vaccinés, en a peut-être touché un mot. Préparer 500 interventions « plateaux » laisse peu de temps pour voir des patients ou lire des études de façon approfondie qui se marient mal avec le busines de la modélisation médicale dont Martin Blachier est partie prenante.  La  « modélisation » médicale, tout comme la « modélisation »climatique est une sorte de devinette sur l’avenir qu’on enrobe d’un vocabulaire pompeusement scientifique, accompagnée de courbes ascendantes en rouge, mais dont les annonces apocalyptiques ne voient jamais le jour. Les soins bien évidement ne font pas partie du bagage médical de monsieur Blachier et les médecins, fussent-il professeur et mondialement reconnus,  essayant de soigner cette maladie ont eu droit  aux foudres de ce Sujet supposé Sachant de Plateau de télévision :

« Curare  prohibere, postea nihil facere, ensuita vaccinare »

Chose curieuse, à l’heure actuelle, je constate qu’autour de moi, je connais plus de personnes  malades après vaccination que de personnes malades de la Covid 19. Mais tant de choses sont curieuses dans cette affaire Virus, qui plus d’un siècle après l’affaire Dreyfus, divise autant les français, quelle que soit leur couleur politique ou leur classe sociale.

Que des Diaforus prétentieux et malfaisants s’arrogent le droit de préempter les corps des citoyens n’est pas une surprise ; le philosophe Michel Foucault, dans son admirable travail sur le corps et l’hygiène, nous a prévenus que ce biopouvoir serait le totalitarisme de l’avenir.

Les médecins ne sont pas obligés de lire les philosophes qui ne se sont pas privés d’occuper l’Agora et de donner leur opinion éclairée. Parfois de façon réfléchie et posée, comme François Xavier Bellamy, un des rares,  dans une admirable tribune publiée dans le Figaro le 14/07/2021. Cela est d’autant plus lucide et courageux puisque la plupart des ténors et des alti de son camp (LR) approuvent la ségrégation sanitaire qui se met en place. Admirable tribune dans laquelle en peu de mots percutants le philosophe saisit toute l’importance de ce qui est en train de se jouer dans cette crise sanitaire sur laquelle on a posé un dôme de verre grossissant, crise qui tue principalement des gens en âge de mourir. Revenir sur les chiffres des victimes et leur âge serait indécent.

À côté de cette tribune écrite à l’aune du bon sens, nous avons vu des « philosophes » cédant à la panique, ignorants ou aveugles aux dangers de l’expérimentation en cours et au basculement de société qu’a très bien perçus F.X. Bellamy.

Le plus risible d’entre eux, si toutefois la situation se prêtait à rire, fut la prise de position de Michel Onfray, philosophe à l’intelligence aussi brillante qu’inutile. Monstre de mémoire qui a lu quasiment tous les philosophes mais n’en a peut-être compris aucun. Sa prise de position n’est pas nouvelle et date de plusieurs semaines. Michel Onfray, le philosophe libertaire, qui confond dans ses propos confus l’interdiction et l’obligation. Ce subtil dialecticien est un farouche partisan de la vaccination obligatoire. Pour justifier la contrainte qu’il aimerait voir imposer à la population, il joue de la moraline la plus puérile, en mettant en avant  que la France est le pays de Pasteur. Michel Onfray ne sait peut-être pas que Louis Pasteur, en testant son vaccin eut des échecs sérieux, plusieurs ratages finirent par la mort des cobayes humains. Avant d’être définitivement mis au point, le vaccin de Pasteur tua. Cela ne gène en rien le philosophe que soit expérimenté sur des millions de personnes une technologie vaccinale tout à fait nouvelle et sur laquelle aucun recul n’existe. Bien évidemment Michel Onfray, comme tous les vaccinolâtres  ne parle pas de soins pour cette maladie.
Car, même si cela peut paraître dérisoire de le rappeler, la première réponse de la médecine à la maladie est l’application de soins et de remèdes, et ce, même avant Hippocrate !

En France, à l’heure actuelle, aucun protocole de soins n’a été retenu pour lutter contre cette maladie. Les médecins qui publièrent, soignèrent ou firent des communications restreintes à leurs confrères furent pourchassés, soit par le Ministère de la santé, soit par l’Ordre des médecins.

Le Ministre de la Santé profita d’un faux publié par la fameuse revue The Lancet pour interdire définitivement  un traitement qui avait fait ses preuves in vivo et qui ne fut jamais expérimenté en Europe en essai randomisé selon le protocole utilisé. Les études sortant d’officines fiables aussi prestigieuses que l’Institut Pasteur (essais probant de l’Ivermectine sur des hamsters) ne sont pas suivies d’actes ou de mises en pratique. Les médicaments utilisés à l’étranger in vivo, au hasard la Corée du Sud et le Sénégal, dont l’efficacité a été prouvée sont rejetés d’un revers de main par les autorités médicales françaises, qui ne jugent « scientifiques » que les études menées en France. 

Michel Onfray  doit être content de l’ensemble de ses déclarations puissamment relayées par les média, puisque Le Président Macron dans son rapt liberticide du 12 juillet 2021, cita la France comme le pays de Pasteur pour imposer l’obligation vaccinale déguisée de toute la population.
Notre grand philosophe a été entendu et compris par l’homme qui a évité à la France les quatre cent mille morts en décrétant le deuxième confinement ! (2)

La position du philosophe n’est pas étonnante, on peut s’attendre à tout de la part de quelqu’un qui écrit un traité d’Athéologie et se déclare « consterné » lorsque le pape interdit la messe en latin ! Le voilà qui se répand devant tous les micros du monde pour dénoncer la perte de ce trésor de l’Occident. Même Charles Maurras aurait été plus timide que celui qui se prend soudainement pour le chef du Parti catholique.
Michel Onfray est quelqu’un qui se réclame, tardivement, du camp de la nation, mais qui fonda  l’Université Populaire lorsque qu’un nationaliste arriva au second tour. Quelqu’un qui écrit un tissu de mensonges et de mauvaise foi dans un livre qu’il consacre à Freud lorsque les thérapies cognitives débarquent en force des États Unis. Bref, quelqu’un qui connait très bien le « en même temps » et dont la pensée a autant de recul que l’expérience vaccinale en cours.

On pourrait croire que nous découvrons là un idiot utile qui murmure à l’oreille des imbéciles. Nous ne lui prêterons toutefois pas autant d’importance. Dans sa vie de girouette politique le philosophe, avant de découvrir la grandeur de la nation catholique qu’était la France, appela à voter tour à tour José Bové, NPA, Mélenchon...  À qui le tour, à l’heure du pays de Pasteur ? Le voilà aujourd’hui de passage sur les plateaux avec un ouvrage patriote : « L’art d’être français ».  Voilà pour l’heure un sujet porteur. Après être passé du statut de philosophe de bobos, le voilà aujourd’hui le philosophe des fachos. Tout le monde évolue, la mode aussi.

Dans cette lettre que j’adresse aux vaccinolâtres et qui j’espère fera plaisir aux personnes lucides, on me reprochera peut-être de m’être arrêté à la critique d’un « médecin » et d’un « philosophe ».  Hélas, les imbéciles sont trop nombreux et je ne peux consacrer un mot à chacun ; un ouvrage entier n’y suffirait pas. Je n’aborderai pas ou très peu le volet politique, le changement radical et total de la société qui se met en place. D’autres l’ont fait avant moi et les choses en ce domaine peuvent très vite évoluer  ou surprendre. Il y a en vérité peu à en dire, à moins de tourner en rond dans un rabâchage ennuyeux, car beaucoup de Français ont déjà oublié les cafouillages ahurissants de ce gouvernement et je ne parle ni des masques ni des tests. Je tairai aussi la propagande démesurée des journaux de vingt heures, la grande messe du bourrage de crâne où l’on voyait filmé pour la cause le départ de convois de TGV gare Montparnasse en direction de la Bretagne, le transfert de patients en réanimation, alors que les lits de réanimation des hôpitaux privés parisiens restaient vides.

Beaucoup ont déjà oublié le montage d’un hôpital militaire de campagne, sujet glorieux des journaux télévisés du soir, afin de soulager l’hôpital civil. Il a fallu une dizaine de jours pour monter un hôpital sous tentes comprenant trente lits de réanimation.
Les chinois, au début de l’épidémie, ont construit en dix jours deux hôpitaux en dur de plusieurs milliers de lits. Nos chefs d’état major, qui défilent comme des intérimaires chez Manpower, ne cessent de nous dire « nous sommes menacés » en pointant le menton vers l’Empire du Milieu…

Il serait toutefois difficile d’exclure de ce mode épistolaire la méthode, que les politiques et les dirigeants à la botte des oligarchies mondiales, utilisèrent pour prendre le contrôle total de nos vies.  L’amendement n° CL185 du 20 juillet 2021 déposé par la députée Emmanuelle Ménard  stipulant  que « L’objectif de cet amendement est de rappeler que le pass sanitaire n’a pas vocation à durer et que son usage doit être strictement proportionné à la gravité de la situation sanitaire. » a été rejeté par l’Assemblée Nationale. (Source : site Internet de l’Assemblée Nationale)

Que l’épidémie perdure ou que le virus disparaisse, la ségrégation vaccinale, elle, ne doit pas disparaître. La société à deux vitesses doit se mettre en place. La population à la traçabilité vaccinale, contrôlée par les garçons de café, semblable aux animaux d’élevage, sera suivie par les technologies modernes avec un QR code et pourra bénéficier de loisirs, de sorties, de vie sociale, elle sera autorisée à voyager. Les non tracés se contenteront du métro-boulot-dodo ou de la mise à la porte.  

Mais la position intenable des non possesseurs du sésame sanitaire ne  pourra pas durer longtemps, petit à petit, les rebelles afflueront vers les « vaccinodrômes » et rentreront dans le rang. L’accès à tous les lieux publics leur étant interdit, même les soins en établissement hospitalier ainsi que les visites aux hospitalisés, aux parents en maison de retraite, etc. Chacun se hâtera de recevoir sa troisième ou quatrième dose, voire sa huitième au gré des « vagues » de l’épidémie et des variants qui s’étendront jusqu’à l’omega.  Les technologies évoluant sans cesse, parions que le QR code sera bientôt obsolète, une puce électronique sous la peau sera beaucoup plus fiable et plus pratique pour passer sous les portiques sécuritaires.  Le vœu de Monsieur Bill Gates serait enfin réalisé.
Ne soyons pas complotistes.

France, le 24/07/2021 Sans Garantie De la suite des Événements.


1 - Le discours liberticide du Président Macron du 12 juillet 2021.
2 – Discours du Président Macron28 octobre 2020.
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ÉPIDÉMIES
VRAIS DANGERS ET FAUSSES ALERTES


Épidémies, vrais dangers et fausses alertes est un ouvrage du Professeur Didier Raoult, paru chez Michel Laffont en avril 2020. Le livre porte en sous-titre « De la grippe aviaire au Covid-19. »

L’opus n’atteint pas les deux cents pages mais c’est un petit chef-d’œuvre de vulgarisation, lisible par le commun des mortels. En quelques paragraphes le  tiercé gagnant du mécanisme de la peur des épidémies est décodé. L e sensationnel y tient une grande place, à peine devancé par les industries pharmaceutiques et la bêtise des institutions de santé, qu’elles soient  nationales ou internationales.
Le sensationnel qui porte avec lui l’épouvante dans ses bagages est un facteur majeur de la réussite commerciale des produits, que ces produits soient des objets culturels -livre, film- un phénomène de société ou un phénomène naturel (épidémie-vaccins). Aussi étonnant que cela puisse paraître la peur est un argument  de vente. Didier Raoult cite en effet un ouvrage qu’il fit paraître en 2005 sur Les nouvelles maladies infectieuses et qui s’est peu vendu (p62). Il le met en parallèle avec un autre ouvrage paru la même année sur lequel figurait un bandeau où était écrite la phrase suivante :
« La grippe demain en France. 500 000 morts ? »
L’ouvrage s’est beaucoup plus  vendu que celui du Pr. Raoult, la peur fut un vecteur important de la vente.

Il n’est plus besoin de présenter le Professeur Didier Raoult, le patron de l’IHU (institut Hospitalo-universitaire) de Marseille. Ce centre est un des plus importants à traiter et étudier les maladies infectieuses. Didier Raoult est un microbiologiste mondialement connu et une autorité en la matière. Les français ont fait sa connaissance aux mois de février-mars 2020 lors du début de l’épidémie de Covid-19. Parfois  invité ou fréquemment cité par les grands médias au début, il en fut vite écarté avant que ne se déchaine contre lui l’ensemble de la presse écrite, télévisuelle et radiophonique.  Seul l’Internet, espace provisoire de liberté d’expression, et quelques radios non inféodées à la bienpensance ont permis au professeur de pouvoir continuer à communiquer son travail sur le sujet.

Le personnage est assez atypique, quasiment toujours vêtu d’une chemise à carreaux vichy sous une blouse blanche, portant à la main une énorme chevalière avec une tête de mort dessus, de longs cheveux et une barbichette qu’il tripote régulièrement avec ses mains. Le professeur est souvent filmé dans son bureau de l’IHU où l’on aperçoit en fond un tableau qui a tout d’une planche de bande dessinée géante. Volontairement ou involontairement  il est l’archétype du savant fou, le portrait modèle de l’original farfelu.

Le Professeur Raoult est l’auteur d’un protocole de soins à base d’hydroxychloroquine (un antipaludique) et d’azithromycine (un antibiotique). Le premier de ces médicaments  a été interdit  à la vente libre en France, en décembre 2019, après avoir été classés en « substance vénéneuse ».  L’hydroxychloroquine était en vente libre depuis plus de soixante-dix ans et a été utilisée par des millions de personnes sans effets secondaires notables. L’azithromycine  n’a pas tardé à avoir la même réputation sulfureuse que l’hydroxychloroquine :

« […] l’azithromycine, qui est le plus prescrit de tous les antibiotiques dans les infections respiratoires et se retrouve maintenant lui aussi accusé de tous les maux. Ces interdictions ont été associées à des remontrances du Conseil de l’Ordre qui semble jouer, dans cette affaire, un rôle exactement opposé à celui de sa nature, c’est-à-dire qu’au lieu de défendre la liberté de prescription de chaque médecin face à son malade, il fait les gros yeux aux médecins qui tenteraient de soigner leur patient avec un médicament dont i l faut reconnaitre qu’il est recommandé maintenant dans la moitié des pays du monde, en particulier ceux qui ont les taux les plus bas de mortalité. » p108

Peu de gens, en France, réalisent l’énormité des scandales successifs survenus durant  la crise sanitaire qui touche le pays depuis plus d’une année. Le premier de ces scandales fut celui des masques, talonné par le scandale des tests, suivi par les confinements pendant lesquels les français se délivraient des attestations de dérogation de sortie remplies et signées par … eux-mêmes !
Les couvre-feux tout aussi aberrants que les assignations à résidence suivirent. Face à l’épidémie naissante les autorités de santé se sont contentées de dire aux médecins de ne pas soigner et ont interdit les médicaments susceptibles de fonctionner et, si ce n’est de stopper la maladie de diminuer considérablement la charge virale. « En cas de fièvre restez chez vous, prenez du doliprane et si les symptômes s’aggravent appelez le 15 » Voilà ce qu’ont osé dire les autorités sanitaires à des malades ! Ce message était répété en boucle par les médias.  Sans compter que le doliprane peut s’avérer mortel en surdosage par des atteintes hépatiques :

« En fait, ce n’est pas le chikungunya qui a tué, c’est la lutte contre les douleurs qu’il provoquait.  » P37 

Si l’ouvrage ne traite pas que de la Covid-19, le professeur revient tout de même sur quelques erreurs majeures de la politique de santé pour cette maladie :

« La France ne mettra pas en place de système de tests, elle les déconseillera même, et conseillera aux gens de rester chez eux jusqu’au moment où ils souffriront d’insuffisance respiratoire. Compte tenu de ce que nous savons de cette pathologie, ce fut une grave erreur car dans cette maladie pulmonaire, la perception d’une insuffisance respiratoire arrive très tardivement… juste avant de nécessiter la réanimation. Dans ces conditions, le respect des consignes a amené à ne quasiment rien avoir comme traitement entre le début de la maladie et la réanimation. » P106

Si l’ouvrage du Dr. Raoult ne fait pas l’impasse sur la Covid-19, il n’est cependant pas un réquisitoire contre la politique gouvernementale de la gestion de cette pandémie. Tout d’abord, il est sorti des presses en avril 2020, en pleine première épidémie et le réquisitoire serait alors incomplet ; ensuite parce que comme le titre l’indique, le mot « Épidémies » est au pluriel, ainsi que ceux des sous-titres « Vrais dangers et fausses alertes ».
Du « charbon » à la « grippe aviaire » en passant par « Ébola » et le « chikungunya » c’est un tableau général des peurs et des erreurs que ces peurs ont entrainées que nous dresse le Professeur. Passant en revue différentes  épidémies :

« …du H1N1, le SARS coronavirus, le MERS coronavirus, le coronavirus chinois, Ébola, l’anthrax avec le bioterrorisme, la variole, le chikungunya, le Zika .Pour toutes ces maladies des modèles mathématiques et des prédictions ont été réalisés, qui annonçaient la mort de millions de personnes. Il n’en a rien été, en dehors de l’épidémie de grippe qui a tué comme un grippe ordinaire » p7

Le président Macron aurait gagné à lire l’ouvrage avant d’annoncer aux français, le mercredi 27 octobre 2020, que si le deuxième confinement n’avait pas lieu il y aurait 400 000 morts en France ! L’aberration d’un tel chiffre n’a fait ciller aucun média classique, aucun « politique » ni aucun journaliste « mainstream », pas plus que les médecins de plateaux décorés de la légion d’honneur. Peu de média de ré-information ont relayé l’énormité de cette phrase. Le président n’a donc rien retenu de la visite qu’il rendit au professeur marseillais.
Mais la peur et le mensonge d’état sont parfois utiles aux dirigeants pour arriver à leurs fins. Après tout, le peuple de veaux, comme le disait de Gaulle en parlant des français, est libre de s’informer…

On est tout de même en droit de se demander si l’hystérisation de masse autour de cette maladie cessera un jour. Cette hystérie collective organisée par le gouvernement et relayée par les organes de presse qui, jouant le rôle de  courroie de transmission de la terreur sanitaire habituent  les français à marcher sur la tête : on libère des détenus de droit commun afin qu’ils n’attrapent pas la maladie et en même temps on emprisonne les retraités dans les EHPAD sans droit de visite !  On assigne  à domicile toute la population non pas isoler les personnes à risque ! On ruine la nation en empêchant les actifs de travailler alors que la très grande majorité des personnes décédées par l’épidémie sont des retraités !

Le professeur Raoult nous apprend comment fonctionne la recherche, non pas la structure du fonctionnement qui fait qu’un chercheur, en France, passe le plus clair de son temps à chercher des… crédits, mais comment le hasard peut parfois, souvent d’ailleurs, aiguiller les chercheurs vers telle ou telle voie. Un étudiant dentiste, en stage à l’IHU de Marseille, contribua à mettre au point une méthode de diagnostic pour le moins originale et qui fut reprise par le monde entier :

 « Les squelettes étaient parfaitement identifiés sur le plan historique et nous avons mis au point, pour la première fois au monde, une méthode de diagnostic des épidémies du passé en utilisant les restes de la pulpe dentaire, à l’intérieur de la dent, pour faire un diagnostic moléculaire. » p43  

Il s’agit là de squelettes de la grande peste de 1720 à Marseille. Des  squelettes furent trouvés lors du percement d’un tunnel. Le procédé fut confirmé une deuxième fois pour la grande peste du Moyen Age à  Montpellier. La méthode s’est ensuite étendue au monde entier.
C’est bien la peur qui fait accepter la vaccination aux gens, sans que les pistes de traitement soient exploitées par les organisations sanitaires qui condamnent toute initiative thérapeutique personnelle ou de groupe. La situation actuelle n’est qu’un renouvellement de la fameuse « grippe aviaire » :

« En réalité, la grippe aviaire, jusqu’en 2008 tuera dans le monde moins de 250 personnes, essentiellement en Asie, dans les pays développés et aucun en France, bien entendu. Mais la grippe aviaire aura suffit à terrifier tout le monde, y compris les plus hauts responsables européens.  […] Ainsi parmi toutes les maladies fantasmatiques, la grippe aviaire aura quand même été une des plus exceptionnelles, car il n’y aura pas eu de morts en Europe, mais on aura financé pour les français un vaccin totalement inutile contre une maladie qui n’existe pas chez l’homme. » p68/70

L’ouvrage n’est ni l’œuvre d’un complotiste –est complotiste aujourd’hui en France quiconque ne se contorsionne pas de façon  hystérique en hurlant : « Le virus ! Le virus ! »-  et il n’est pas non plus l’œuvre d’un béat irresponsable ou d’un fou comme voudrait nous le faire croire notre bonne presse composée pour moitié de salauds et pour moitié d’imbéciles. Il est le travail d’un scientifique expert en la matière des épidémies et des infections. L’ouvrage de quelqu’un qui, contre toutes apparences et malgré ce qu’on voudrait nous faire croire est modeste dans le domaine de son savoir :

 « Nous ne sommes pas encore à l’heure des théories ni des modèles, notre savoir est trop faible pour pouvoir faire des prédictions sur des événements qui ne sont pas bien connus. »p163
« En réalité, personne ne sait vraiment combien de gens meurent de la grippe en France. Le nombre se situe entre 4000 et 10 000 morts par an. Cette large fourchette vient du fait que d’autres virus d’infections respiratoires circulent, et que les mesures sur la surmortalité hivernale ou les quelques tests qui ont été faits n’estiment pas réellement la fréquence de la maladie. » p125


Comme l’auteur le rappelle tout au long de son travail, il faut raison garder et comparer ce qui est comparable, abandonner certaines pratiques et certains discours une fois que la fausseté de leur  méthode et de leur raisonnement  sont avérés :

« Les mathématiciens créent des modèles pour prédire l’avenir et la conformité de ces modèles avec la réalité n’est guère plus importante que celle des prédictions des anciens prophètes avec ce qui est advenu par la suite. » p150

Loin de la calomnie et de la médisance, dont l’auteur fut largement victime, c’est sur une série de constats qui s’appuient sur le réel et sur les faits que se résume l’ouvrage :

« Rappelons cependant que malgré tous ces « drames » successifs autour de nouveaux virus respiratoires, la mortalité par infections respiratoires ne cesse de diminuer et que, selon les éléments que nous avons, les infections respiratoires bactériennes et virales qui étaient à l’origine de 4,5 millions de morts par an il y a encore trente ans tuent actuellement 2,6 millions de personnes, soit une régression spectaculaire, due à l’amélioration des conditions d’hygiène, l’usage des antibiotiques […] » p101

Il faudra attendre quelques années pour vérifier la létalité réelle de la Covid-19, comparer, la tête au calme et le bouillonnement hystérique retombé, les véritables chiffres de la mortalité en 2019, 2020 et 2021. Tenir compte de l’accroissement de la population et donc de l’augmentation des décès. Gageons qu’il restera alors quelques statisticiens qui pourront se livrer à cet exercice de manière véritablement scientifique, sans hystérie et sans la folie Covid. En attendant la lecture de l’ouvrage du Professeur Raoult est vivement conseillé avant que la psychose ne s’installe chez tout un chacun, car ce virus rend fou, nous en avons la preuve tous les jours !
Février 2021
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Le jour d'après

Le jour d’après est le dernier ouvrage de Philippe de Villiers publié chez Albin Michel et devrait rester le dernier ; l’auteur a annoncé publiquement se séparer de cet éditeur, en solidarité avec Éric Zemmour qui s’est vu refuser la publication de son dernier ouvrage chez Albin Michel, leur éditeur à tous deux depuis des années.

Le thème du livre est le Great reset, la Grande réinitialisation du monde. Au cours des seize chapitres et des 215 pages de l’ouvrage,  Ph. De Villiers développe, à travers la crise du Covid-19, une analyse du monde actuel ; analyse mêlée de cette nostalgie patriotique afférente à l’auteur et qui transparaît dans chacun de ses ouvrages. Nostalgie de cette France d’avant, de cette France debout.

Tous les thèmes du monde moderne et les changements qu’ils impliquent ipso facto sont abordés : l’informatique et l’Intelligence Artificielle qui nous conduisent vers le Webistan selon le bon mot de l’auteur. L’écologie de pacotille que nous font vivre les khmers verts a également droit à un chapitre entier. La fameuse Cancel culture n’est pas oubliée…

Le créateur du Puy du Fou nous met en garde contre le complotisme de manière fort simple : il n’y a pas de complotisme ! Ce terme suppose que quelque chose est caché, or rien n’est caché. Ceux qui ont l’intention de procéder au Great Reset ne s’en cachent pas : de Jacques Attali, à Bill Gates en passant par Klaus Schwab ou Georges Soros, les initiateurs du monde nouveau publient sur papier et par voie informatique leurs projets, aux vues de tous, sans cacher leurs réseaux d’influence, leurs possibilités de censure qu’ils exercent de façon éhontée  et le pouvoir immense, supérieur aux états, qui est le leur.

Le Vendéen s’étonne et nous étonne en nous apprenant que l’idée d’un passeport vaccinal  a germé lors du :


« Global Vaccination Summit qui a eu lieu à Bruxelles, le 12 septembre 2019. Ce sommet réunissait la Commission européenne et l’Organisation mondiale de la santé. En d’autres termes, c’est six mois avant les premiers bulletins d’information sur l’épidémie de Covid-19 que les autorités bruxelloises décidèrent de promouvoir la vaccination générale. » p31

Ph. De Villiers cite rapidement l’ouvrage de Klaus Schwab, l’initiateur du forum de Davos :

« Covid-19 la grande réinitialisation, Édition Forum Publishing. 2020.» Dans cet ouvrage K. Schwab écrit le plus tranquillement du monde :

« La pandémie représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour réfléchir, réimaginer et réinitialiser notre monde. »


Dès le début de son livre, au chapitre deux, intitulé : « Ce que nous avons vécu a déjà été joué » Ph. de Villiers frappe fort et livre à tour de bras des informations peu connues :

« À la même période, s’ouvrit à New York, le 18 octobre 2019, une rencontre inhabituelle de gens puissants, non mandatés, hors des circuits officiels des institutions multilatérales. » P32.

… et de citer tour à tour Big Pharma, Big Data, Davos,  Johnson & Johnson, Klaus Schwab, un ex responsable de la CIA et la…

« …Fondation Bill et Melinda Gates, forte de ses initiatives vaccinales et qui vient de financer un grand projet africain, avec des ingénieurs américains ayant mis au point un marquage et une vaccination sous-cutanés encapsulés dans des nanoparticules. » p34.

 Là, nous dirait la presse raisonnable, imaginer une réunion de personnalités envisageant l’avenir du monde capitaliste sans consulter les états concernés, c’est sombrer dans le délire complotiste. De Villiers, en vieux renard de la politique,  se met à l’abri de telles accusations en donnant le site Internet de cette organisation https://www.centerforhealthsecurity.org/event201/ et en citant un article du Monde en date du 19 décembre 2019, article disant textuellement ceci : « Le Kenya et le Malawi [sont] des zones tests pour un carnet de vaccination injecté sous la peau.»

L’ennui de cette dernière démonstration, c’est qu’elle n’est pas inédite ; quelques mois avant la parution du livre de Ph. De Villiers, le film « Hold-up » de  Pierre Barnérias relatait ces faits. Cette rencontre de gens issus de la toute puissante société civile internationale en train d’élaborer un exercice de Great Reset avec une pandémie en toile de fond a bien eu lieu à New-York à cette date et Barnérias nous en montre les images, dont les participants ne se cachent pas ! Philippe de Villiers passe le film Hold-up sous silence.
Certes ce long métrage mêlant documents réalistes et faits incontestables, témoignages capitaux et importants, se noie et se discrédite avec des témoignages irréalistes, longs  et larmoyants de sentimentalisme à deux sous.  Ce qui a ôté au documentaire une part de sa crédibilité et de son impact. Ce n’est tout de même pas une raison pour le passer sous silence. Surtout comme l’écrit de Villiers en sous-titre de son ouvrage « Ce que je ne savais pas… et vous non plus ». Certains savaient, l’ont dit et l’ont montré avant la publication de son opus. Ce qui bien évidemment n’enlève rien à l’ouvrage dont la lecture est vivement  conseillée !

Comme le remarque l’essayiste, c’est par le biais de la santé, du sanitaire, que le biopouvoir place ses pions et avance ses pièces maitresses :

« la réinitialisation nous a projeté dans un univers complètement nouveau. Nous sommes passés du politique au biopolitique. Le pouvoir politique agissait sur des territoires, le pouvoir biopolitique s’exerce sur des populations. Le premier avait vocation à écarter les malheurs publics, le second à administrer  le parc humain. Au nom du bien–être promis, l’immixtion dans nos vies deviendra légitime. On réclamera soi-même –et c’est là le génie de l’opération- d’être mis sous contrôle. » p53/54

Si la « crise sanitaire » actuelle sert de prétexte à cette mainmise du pouvoir biopolitique sur les populations, ce n’est pas là une idée neuve. Le philosophe Michel Foucault qui est très rarement cité à droite, sinon comme l’un des déconstructeurs, a consacré son œuvre à ce biopouvoir. Biopouvoir qui prend sa source  dans le discours médical lui-même (M. Foucault, Naissance de la clinique, éd. PUF) Mais c’est rentrer là dans un discours philosophique que ne veut pas entendre la bourgeoisie, de droite comme de gauche, vu que la classe dominante, en sus de sa force armée,  s’est toujours appuyée sur ce biopouvoir pour assurer sa domination.  (Développement de l’hygiène, extension des collectes d’égouts, début des campagnes vaccinales etc.) Le biopouvoir est à l’œuvre depuis longtemps déjà, son acte de baptême date des Lumières dont il est le contemporain.  La comparaison des termes entre le discours médical et le discours politique, et donc leur interaction, a cours depuis longtemps : « Le pays est malade, il lui faut une diète sévère. La nation a besoin de soins. Il faut purger la nation de ses éléments malades, etc.»  

La monstruosité qui advient actuellement est la suite logique et implacable de l’extension de l’hygiénisme du XIXème  siècle.  L’abandon du spirituel et la culture du scientisme, la perte des valeurs morales, ont fourni le ferment nécessaire à cette idéologie monstrueuse de l’hygiénisme du XXIème siècle que l’on a rebaptisé « sanitaire ». Nous récoltons les fruits des arbres que nous avons plantés au XIXème siècle. On notera que si l’Occident entier joue cette carte de la folie hygiéniste  c’est bien la France qui donne le La, qui se précipite pour supprimer les moindres libertés individuelles au nom de la sécurité sanitaire.

Comme l’écrit Philipe de Villiers : « Quand ce n’est pas la peur qui commande, c’est le mensonge. » P14

Certes les mensonges de nos gouvernants, les peurs irrationnelles qu’ils induisent dans la population ne sont pas étrangères à cette soumission béate d’une bonne partie du peuple. Mais, il y a une variante dont Ph. De Villiers ne parle pas, c’est l’effet « blouse blanche » particulièrement  développé en France, pour les raisons citées plus haut, les français sont en train de vivre une expérience de Milgram à l’échelle d’une nation. C’est le Comité scientifique, les blouses blanches,  qui prennent les décisions de claustration ou d’apartheid d’une certaine population. Les citoyens-cobayes incluent dans cette sinistre expérience poussent les manettes jusqu’à envoyer des décharges mortelles dans une obéissance absolue aux scientifiques, exactement comme dans l’expérience de Milgram. Mais la comparaison s’arrête là, les gouvernants ne sont pas des sujets tests, mais les organisateurs de l’expérience.  
Car c’est bien derrière les « blouses  blanches » (le Comité Scientifique) que s’abrite le gouvernement pour évincer ses responsabilités et imposer sa dictature sanitaire. (Les dits et écrits du Comité de défense ne sont pas consultables et le « secret défense » sera imposé à toutes ces décisions pendant 50 ans.)

Le livre de Ph. De Villiers se termine sur « Le dîner du dévoilement » et là, c’est à un véritable feu d’artifice que nous convie l’auteur qui nous invite à l’Élysée le temps d’un dîner avec Emmanuel et Brigitte Macron. Apparemment, l’auteur fait partie des visiteurs du soir, de ceux qui murmurent à l’oreille du Président.  L’apéritif fut une frustration : pas de pastis, que du whisky ! On lui a tout de même servi un verre de rouge, comme chez le populo !
L’auteur nous fait part de quelques bribes des conversations de la soirée et de la colère du Chef de l’état :

« Cette colère soudaine, imprévisible, disproportionnée, est celle d’un enfant qui casse son jouet. Il a un drôle de regard, il est halluciné –enfin, un peu plus qu’à l’ordinaire. Il me donne l’impression physique d’un jeune homme qui n’est pas fini. Il reprend sa serviette, retrouve ses esprits, sans doute mal à l’aise à l’idée que je puisse raconter cette scène de ménage à l’extérieur. » p198

Cette invitation Élyséenne au créateur du Puy du Fou date du 04 mars 2019, bien avant la crise sanitaire du Covid-19. Au cours de ce dîner l’auteur a reproché au Président d’avoir déclaré que la colonisation était un crime contre l’humanité et bien évidemment la conversation roula sur l’immigration :

« -La question « centrale » ? Vous voulez dire celle qui commande toute les autres ?
-C’est cela même…
-Vous le savez bien, Emmanuel, je vous l’ai déjà dit à plusieurs reprises depuis trois ans, c’est le défi migratoire. Je vous ai suggéré et je vous répète qu’il faut faire un référendum là-dessus.
-C’est trop polémique. Reconnaissez que nous avons fait des efforts…
-Vous plaisantez ? Nous sommes submergés et vous venez de signer le Traité de Marrakech pour une nouvelle vague mondiale… » p199


On peut être légèrement surpris que les conseils que prodigue Ph. De Villiers restent lettre morte depuis trois ans. Mais l’auteur nous a prévenus au détour d’une phrase « Emmanuel Macron c’est le en même-temps ; c’est en même temps de Villiers et Attali… » Il semblerait qu’Attali soit plus écouté que de Villiers…

Excellent ouvrage en définitive que ce « Jour d’après » qui ne viendra peut-être jamais. Riche en informations, en anecdotes et en bonnes formules. À mettre entre les mains de chaque « complotiste » afin de le déculpabiliser et à offrir à votre cousin progressiste pour la Noël ! Sait-on jamais…
28/08/2021
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Y a-t-il une erreur qu’ILS n’ont pas commise ?

 

C’est un brûlot criant de vérité que nous offre le Professeur Christian Perronne avec  Y a-t-il une erreur qu’ILS n’ont pas commise ? Paru chez  Albin Michel en Juin 2020. L’ouvrage porte en sous-titre et en rouge : Covid-19 : l’union sacrée de l’incompétence et de l’arrogance.

Il n’y a là rien d’exagéré, le sous-titre parait même modeste en regard de la suite des événements. Car lorsque le Professeur Perronne a publié son  ouvrage, ou lorsque ce dernier était sous presse, The Lancet, la célèbre et prestigieuse revue « scientifique » n’avait pas encore fait paraître son étude scandaleuse, commandée par Big-Pharma dans le seul but évident de flinguer l’hydroxychloroquine. Devant l’énormité du scandale cette étude a été retirée  quelques jours après parution. Et pour cause ; elle était truffée d’erreurs qu’un étudiant en première année de n’importe quelle discipline  aurait décelées :

-pour la France, le Big Data utilisé s’appuyait sur des données ethniques qui sont totalement interdites dans l’Hexagone, donc inexistantes, Le Point, 09 juin2020

L’ouvrage du Professeur Perronne se présente sous la forme de onze chapitres/scandonnant des chiffres complètement fantaisistes !
-Des hôpitaux qui n’avaient transmis aucune donnée se voyaient cités  dans l’étude !

Le Ministre de la Santé française, pourtant médecin de profession, profita de l’aubaine pour stopper toutes études et tous les essais cliniques incluant l’hydroxychloroquine. Ce qui était bien inutile, vu que le travail avait déjà été fait par un décret du même ministre, réservant l’hydroxychloroquine aux seuls médecins des hôpitaux sous autorité militaire et aux malades gravement atteints.
La presse écrite ne fut pas tendre avec The Lancet et il y avait de quoi :  
« 
-Ariane Anderson , la directrice vente et marketing de QuartzClinical, la base de dossiers médicaux de Surgisphre, qui a fourni les données de l’étude, serait une actrice porno, call-girl à ses heures perdues. »
Valeurs Actuelles du 04 au 10 juin 2020,

« Deux des plus grandes revues médicales mondiales ont dû retirer des articles sur le Covid-19 fondés sur des données plus que douteuses. Une surprise ? »
Le premier scandale étant bien évidemment celui des masques :

Scandale 1 : « Zut on est en pénurie de masques !»
« En 2013, c’est François Hollande qui est président. Il décide de ne pas renouveler le stock de masques français. […] Jérôme Salomon ne prend pas non plus fourche ou flambeau  pour acculer le chef de l’État d’alors à commander des masques. Et il est conseiller en charge de la sécurité sanitaire au sein du ministère de la santé. Il sait de quoi il parle, tout de même !  Et à ce moment là, il nous dit clairement  qu’on n’a pas besoin de masques. » P16


Quatre ans plus tard, le même Jérôme Salomon a prévenu le candidat Macron, pendant la campagne électorale de 2017, que la France n’est pas prête à faire face à une urgence sanitaire. Information relayée par Wikileaks et le journal l’Opinion. Le peu de masques que nous avions a été distribué en « solidarité » à…Wuhan :

« Avant de nous quitter, la ministre de la Santé Agnès Buzyn prend deux mesures phares, confirmées par son successeur Olivier Véran, quand il arrive le 17 février : il envoie à l’étranger les derniers masques qui nous restent, c’est déjà très fort, mais, et c’est encore plus fort, il ramène le virus en France, à bord des avions de l’armée de l’air. C’est l’un des aspects les plus méconnus de la crise sanitaire qui nous a frappés. »P19

Ce sont en effet 17 tonnes de matériels (dont des masques) que la France a envoyés  à Wuhan et le   premier foyer infectieux est situé dans l’Oise, à la base aérienne de Creil. Si les ressortissants qui ont été évacués de Chine ont été confinés, le personnel, civil et militaire, en contact avec eux ne l’a pas été.

« Pendant ce temps, dans de nombreux pays, y compris en Europe, on distribue gratuitement des masques à l’entrée des transports en commun. » P25

Cette pénurie de masques fut ressentie cruellement par les soignants qui contractaient la maladie. Les médecins et les auxiliaires de santé, dans les hôpitaux, dans les cabinets libéraux, étaient en manque de cet accessoire indispensable de protection ! Pendant plusieurs semaines il fut impossible aux professionnels et aux particuliers de se procurer des masques. Des volontaires, à l’initiative des mairies et des Conseils Généraux, en ont fabriqué des milliers en tissu. Plus généralement tous les gens dont la profession nécessite un contact avec le public ont énormément souffert de cette pénurie qui a été ouvertement niée par le Président de la République :

« Il y a eu une doctrine restrictive pour ne jamais être en rupture de masquesa déclaré  Emmanuel Macron, sur BFMTV le 18 mai « ensuite un approvisionnement et une production renforcés et nous n’avons jamais été en rupture. Ce qui est vrai, c’est qu’il y a eu des manques, des tensions »
 
https://twitter.com/i/status/1262463545133932546

Il n’y a absolument rien à dire après cela. Seulement constater qu’au début de la pandémie le masque fut déclaré inutile, il devint obligatoire quelques semaines après et l’amende pour absence de son port s’élève à 135 euros, le prix à la vente de l’accessoire à été multiplié par 19.

Scandale 2 : « Oh surprise ! On n’a pas assez de tests non plus… »
« Combien de laboratoires de biologie, incluant des laboratoires de recherche, se sont proposés de faire chacun des milliers de tests diagnostiques par jour ? Mais contrairement à l’Allemagne qui, grâce à cette mobilisation des biologistes, a pu réaliser des millions de tests, on les a ignorés. » P12

En effet, les laboratoires vétérinaires … «affirment pouvoir  réaliser 300 000 tests par semaine. Parce qu’ils ont tout ce qu’il faut pour cela : machines et réactifs. […] Ainsi, si incroyable que cela puisse paraître, le gouvernement refuse. […] Seuls les laboratoires de biologie médicale sont autorisés à effectuer des tests. Pas les autres. Et ça restera comme ça. Un point c’est tout. » P33-35

La spécialité du gouvernement tout au long de ces scandales sanitaires fut l’attentisme. Pour chaque procédure, tant de  soins, que d’analyse, de dépistage ou de matériel :

« Il fallait par une longue, très longue procédure vérifier que la lance à incendie était homologuée avant de se risquer à combattre les flammes. »P11

Scandale 3 : Le Conseil scientifique est frappé d’une nouvelle maladie : l’attentisme.
Nous nous contenterons pour ce chapitre d’une seule citation de l’un de ces éminents représentants de la science infuse :
« Le plan français contre les pandémies est considéré par l’Organisation mondiale de la santé comme le meilleur. Aujourd’hui on arrive à s’appuyer sur cet outil. (Bruno Lina) »p 42


Non seulement ces propos ne sont étayés par aucune référence au niveau de l’OMS, mais nous avons vu le « plan » français à l’œuvre. On pourrait bien sûr en rajouter à toutes les inepties déclamées par des voix sûres d’elles,  mais cela ferait beaucoup trop. Nous nous contenterons des déclarations de Madame Agnès Buzyn, Ministre de la santé, médecin, mais qui ne fera  pas partie de ce Comité Scientifique :

« Le 24 janvier, elle s’adresse à la France et dit que « le risque d’importation [du virus] depuis Wuhan est quasi nul. » p108

Ce qui ne l’a pas empêchée par la suite de dire qu’elle avait prévenu tout le monde que le tsunami allait arriver. Mais le mieux pour voir où emmarge tout ce beau monde du Conseil Scientifique ou des personnes qui ont piloté des essais en toute objectivité est de lire le court article suivant :

http://www.francesoir.fr/societe-sante/top-13-des-revenus-annuels-recents-verses-par-lindustrie-pharmaceutique

Au sujet de l’attentisme le Professeur Perronne s’interroge : « combien de morts auraient pu être évités ? » p13 

-25 000 selon ses propres dires sur plusieurs radios. Suite à ces déclarations, l’Ordre des médecins a  lancé une procédure  contre Le Professeur Perronne.  Comme il le déclare si bien du gouvernement : Ils n’ont rien fait et ils ont empêché de faire.

Il est évident que chacun des chapitres/scandales que déploie brièvement le Professeur Perronne dans son ouvrage demanderait plusieurs ouvrages ;  tant les bourdes, les absences totales de stratégie, les ordres et contre-ordres émanant d’une même autorité,  les déclarations contradictoires entre divers ministères, entre la présidence et les ministères furent nombreux. Il est impossible  par contre de faire l’impasse sur le scandale numéro 6, le chapitre concernant la chloroquine.

Scandale 6 : La chloroquine, qui dit que c’est efficace ?... à part la moitié de la planète
« Jusqu’au 13 janvier 2020. Jusqu’à cette date elle était en vente libre en pharmacie. Comme le doliprane. Et moult autres. Et s’il s’était agi d’une erreur, on a mis bien longtemps à la réparer, puisqu’elle a été en vente libre pendant plus de cinquante ans. Au passage, sachez que c’est Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, qui a classé l’hydroxychloroquine en « substance e vénéneuse ».  On ne pourra, dorénavant, l’avoir que sur ordonnance. »P93

« S’il c’était agit d’une erreur… » L’auteur fait ici allusion à la propagande d’état qui a précédé l’interdiction du médicament. Cette médication était effectivement en vente libre en pharmacie ; elle est soudain devenue extrêmement dangereuse et entraînerait des troubles cardiaques. Mais les consignes gouvernementales pour les patients potentiellement atteints du Covid-19 consistaient à rester chez soi et prendre du doliprane. Or, aucune étude en double aveugle n’a été effectuée sur des patients atteints de Covid-19 prenant du doliprane. Le Conseil de l’Ordre n’a pas bougé une oreille lorsque les médecins furent touchés dans leurs prérogatives : prescrire librement les médications qui leur semblent nécessaires.

Les non sens furent la norme de gestion de ce scandale sanitaire. Des méthodologistes obstinés, jouant les idiots utiles de big-pharma en se  prenant pour des scientifiques de haut vol, réclamèrent à cor et à cri des études randomisées sur la chloroquine, sans tenir aucun compte des études qui avaient déjà été effectuées dans le monde. Le professeur Perronne cite ces études et les essais effectués par divers pays :

« Corée du Sud (150 participants), en Norvège (202 participants) aux États Unis (1500 participants, au Mexique (500 participants), en Espagne (3040 participants)…
En Corée du Sud on traite déjà à l’hydroxychloroquine, sans attendre les résultats de telle ou telle étude. Ils ont 174 morts le 3 avril. Nous le même jour, 6507. » P94/95


On peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres  mais les faits sont là et les faits sont têtus : La Corée du Sud n’a pas confiné, elle a géré la crise sanitaire dans l’intérêt de sa population en utilisant l’hydroxychloroquine, qui bien sur… ne marche pas ! Le Pr. Perronne cite une étude chinoise dans laquelle il est signalé que 80 patients atteints de lupus et traités au long cours à l’hydroxychloroquine, aucun de ces 80 patients n’a développé la maladie. L’étude en déduit que l’hydroxychloroquine a un effet préventif.
Le Professeur revient amplement sur le travail réalisé par Didier Raoult et constate qu’avec l’ajout d’un antibiotique (l’azithromycine)  à l’hydroxychloroquine, ce qu’a fait le professeur marseillais, on observe une disparition plus rapide du virus par rapport aux données historiques chinoises : 

« Dans le groupe des personnes le plus à risque, le taux de guérison a été de 98,7 %. De plus, la mortalité observée chez les personnes les plus âgées est tombée à 0,75 %. Ce résultat est magnifique, quand on observe sur les chiffres de Santé  publique France que pour les personnes de plus de 70 ans hospitalisées pour Covid-19, la mortalité peut atteindre 30%, voire 50%. P103/104

Pendant ce temps, début mai, la France bat le record du monde de la létalité due au coronavirus. Et l’Hexagone est le seul pays du monde à interdire la prescription d’hydroxychloroquine, sauf pour les mourants. Cherchez l’erreur. » P105


Paradoxalement, le plus grand adversaire de l’hydroxychloroquine fut l’un de ses partisans qui en a pris à titre prophylactique, il a eu le simple tort de s’appeler Donald Trump et d’avoir été suivi par le Président Brésilien Bolsonaro.  À partir de là, la preuve scientifique de la nocivité de l’hydroxychloroquine était faite : ce médicament ne rentrait pas dans le cadre du progressisme.

Le scandale 7 : certains savaient…

Le chapitre sept vaut également le détour pour les citations des responsables politiques. Le  3 mars sur BFM Olivier Véran, Ministre de la Santé déclarait : « L’hôpital français est prêt. La médecine de ville est prête. Nous faisons en sorte de fournir tout le matériel nécessaire. »P111

"Nous sommes prêts et archi-prêts, il ne manque pas à notre armée un bouton de guêtre !" Déclarait le Général Le Bœuf,  Ministre de la guerre de Napoléon III, avant la catastrophe de Sedan !
L’union sacrée de l’incompétence et de l’arrogance est bien le sous-titre du livre….
Dans ces scandales sanitaires qui dépassent tout ce qui a été connu à ce jour, tout fut dans la communication, la com’ comme disent les branchés. Sans prendre en compte les bourdes extraordinaires de la porte parole du gouvernement qui est hors compétition depuis le début !

-Le montage d’un hôpital militaire de campagne, annoncé à grands renforts de JT de 20 heures a demandé une dizaine de jours de mise en place et de montage pour une contenance de 30 lits !
Les chinois, dans le même temps, ont construit deux hôpitaux en dur de plusieurs milliers de lits !
En cas d’attaque biologique, nous sommes prêts, archi-prêts, il, ne manquera pas une seringue !
-Le transfert en TGV « sanitaire » de Paris à la Bretagne pour quelques dizaines de patients, qui passe au JT de 20 h… alors que les hôpitaux privés parisiens étaient prêts et attendaient les malades, les réclamaient même… en vain !
Le « nous sommes en guerre » martial et dramatique martelé par Emmanuel Macron. La première chose à faire en guerre c’est de fermer les frontières. « Nous sommes en guerre » et les soldats sont envoyés au front sans fusils, sans casques et sans munitions.

Le scandale 11 : « Méchants français qui accusent leur gentil gouvernement. »

…vaut également le détour, le gouvernement prêche l’union sacrée dans la lutte contre le Covid ; « Unité, unité, nous devons tous ensemble lutter contre le virus » demande-t-il dans l’espérance que l’opposition se taise. Toute contestation sera assimilée à une haute trahison !  Et il n’a pas tort ! La contestation politique est quasiment invisible. De temps en temps, de ci de là, une déclaration de principe. Mais que peut l’opposition LR ? C’est un des leurs qui tient la barre ! Que peut la gauche ? Eux aussi tiennent la barre : Olivier Véran avant de rejoindre la macronie était un élu du PS…

Certes des pétitions qui ne servent à rien circulent, des prises de parole sur Internet ont lieu, mais dorénavant les géants  du Net, les GAFA, censurent ouvertement le mot « hydroxychloroquine » :

« Les nouveaux maîtres du monde le revendiquent désormais haut et fort : tout ce qui conteste le Dogme imposé par Big Pharma par le truchement de l'OMS sera effacé séance tenante. Le CEO d'Alphabet, maison-mère de Google,l'a expliqué devant la commission d'enquête du Congrès américain , de même que Mark Zuckerberg : tout contenu qui osera prétendre que l'HCQ a un effet thérapeutique contre la Covid sera traqué et détruit.
Source : JD Michel, Anthropo-logique, blog en partenariat avec la tribune de Genève.

Le 29 juillet 2020, alors que l’essai « Discovery » est rebaptisé par les médecins « Fiascovery » sans aucun résultat tangible la Commission européenne a commandé de quoi traiter 30 000 patients au remdesivir pour la modique somme de 63 millions d’euros auprès du laboratoire américain Gilead. 

Le Professeur Perronne s’illusionne peut-être sur les commissions d’enquête parlementaire ; après la commission d’enquête sur l’affaire d’Outreau, le juge Burgaud a continué ses activités dans l’administration judiciaire et a  été promu par décret du 21 décembre 2017. L’affaire Benalla a, elle aussi, fait l’objet d’une commission d’enquête parlementaire. Quels résultats ?
Alors, une enquête parlementaire sur la gestion du Covid…
En attendant, pour ne pas désespérer la France périphérique, depuis le  7 juillet 2020, l'ouverture d'une information judiciaire visant Olivier Véran, Agnès Buzyn et Édouard Philippe pour leur gestion de la crise du Covid-19 est ouverte auprès le Cour de Justice de la République.
05/08/2020

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Ce qui a été, c'est ce qui sera ; ce qui est advenu, c'est ce qui adviendra. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
(Ecclésiaste 1- 9)

Cette phrase figure en quatrième de couverture dans la dernière nouveauté des nouveautés :

 

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